Candide, Voltaire
Sachez qu'après deux Evanovich, j'avais envie de lire quelque chose de complètement différent.
Je ne pouvais faire mieux, je crois.
Comme je vous le disais là, cet été, mon collègue de nuit (mon ancien collègue donc), s'est mis à lire ça sur le site Internet de gutenberg.org.
Il réfléchit beaucoup quand il lit et lit assez lentement, il a donc passé deux ou trois semaines là-dessus.
Je l'ai entendu rire à maintes reprises, dire que c'était génial, intelligent, beau etc...
Comment ne pas passer à côté ?
Surtout qu'on lit peut de littérature duXVIIIè pour son propre plaisir en général.
Candide, c'est un jeune garçon avec "le jugement assez droit, (et) l'esprit le plus simple'". Et nous allons suivre ses mésaventures de par le monde, alors qu'il cherche à retrouver sa bien-aimée Cunégonde.
C'est vrai qu'au début, j'ai beaucoup ri.
Ca fait du bien de temps en temps de se plonger dans une lecture si différente!
C'est drôle, ce sont des situations improbables mais nécessaires au bon fonctionnement de l'histoire, c'est profond aussi, mais il faut quand même bien connaître l'histoire et les pensées de l'époque.
Heureusement que les notes en bas de page sont là pour remettre le tout dans son contexte, les idées que Voltaire dénigre ou bien les personnalités avec lesquelles il n'est pas d'accord, ou au contraire les courants qu'il apprécie et avec lesquels il est d'accord.
Donc merci aux notes de bas de page mais je dois avouer qu'à la fin, je ne les lisais plus. Il y en a trop. C'est usant et ça empêche de se mettre dans l'histoire, même si c'est fait pour le contraire.
J'étais donc moins prise par l'histoire vers la fin. J'ai moins ri et j'ai plutôt survolé le reste. Pourtant, c'est à la fin que toute la philosophie recherchée par Candide se met en place. (J'aurai pu le savoir dès le début si j'avais lu l'Introduction mais je ne lis ce genre de chose qu'après, de peur qu'on me dévoile ce que je ne veux pas savoir. Finalement, j'ai lu les 3 premières pages de l'Introduction pour me rendre compte que oui, on me parlait de Voltaire en général mais forcément, ça représentait ce qui ne se dit pas tout au long des aventures de Candide!)
Bon, je n'ai pas autant accroché que mon collègue, c'est sûr. Autant dire que cette lecture n'est pas que divertissante (même si certaines situations ne sont là que pour se divertir et ça marche plutôt bien!)
La littérature du XVIIIè, j'avoue, ça fait du bien une fois de temps en temps. C'est un peu une valeur sûre, il faut quand même accrocher au style tellement différent de celui d'aujourd'hui.
Autant j'avais adoré la Princesse de Clèves, autant là, mon avis est légèrement plus mitigé.