Des voisins qui voulent du bien, Caroline Sers
Parigramme se met au polar !! Polars parisiens évidemment, qui mettent en avant un quartier du Paris d'aujourd'hui.
Bénédicte et Rodolphe Verneuil emménagent dans un apparement qu'ils ont acheté, juste en face du cimetière du Père Lachaise. Un endroit qu'ils ont trouvé un peu pittoresque, une ambiance qui leur a plu car les enfants jouent seuls dans la rue et qu'on sent comme un air de village dans leur nouvelle rue...
Alors qu'ils emménagent, ils rencontrent leurs nouveaus voisins, Antoine et Laura, très sympathiques, qui dirigent une association qui aident les jeunes du quartier.
Tout semble donc aller pour le mieux (mis à part peut être leurs finances et les tonnes de travaux qu'ils ont à entreprendre) jusqu'à ce que Bénédicte retrouve un chat égorgé dans la cage d'escalier. Que le bistrot d'en face brûle et fasse un mort. Que leur compte en banque semble être piraté par Internet....
Caroline Sers a déjà écrit trois romans que je n'ai pas lu. Pourtant j'avoue avoir dans un premier temps trouvé ce polar plutôt mal écrit.
Et puis après 50 pages (sur 187), j'ai réussi à me prendre au jeu. A avoir un peu peur pour Bénédicte. A être déçue de voir que leur couple battait de l'aile... Mais j'avoue que très vite, cette Bénédicte a eu le don de m'énerver. C'est une petite godiche incapable de faire face et de prendre des décisions elle même ou de refuser une invitation à dîner... Ca fait évidemment partie du personnage mais je n'ai pu m'empêcher de vouloir la secouer.
Surtout quand elle fait confiance à sa voisine alors qu'elle ne la connaît même pas !
Donc c'était plutôt mal parti pour que j'apprécie vraiment ce polar.
Et encore une fois, un petit rebondissement dans l'histoire a éveillé mon intérêt. La police intervient après l'incendie du bistrot et comme dans beaucoup de polars, le procédé narratif qui alterne les histoires a réussi à faire augmenter le suspens.
Et je dois aussi dire que beaucoup de sujets sont traités : le changement de population dans l'est parisien, l'augmentation des prix de l'immobilier dans la capitale, la salubrité de certains immeubles, le piratage Internet évidemment...
C'est sûr que Parigramme a réussi son coup : on lit là du Paris d'aujourdhui !
Et pourtant la sauce n'est pas vraiment montée. Ou alors quand elle est montée, elle est vite redescendu. Pour peut-être remonter un coup car, si les réactions de la voisine sont démesurées (bien qu'expliquées mais bon, l'auteur aurait pu pousser un peu plus dans la psychologie (mais là il fallait écrire encore autre chose je pense)) et que la fin n'a rien d'extraordinaire, j'avoue avoir été très surprise par le dernier paragraphe.
Pour conclure : ce n'est pas mauvais. Ce n'est pas un mauvais roman on va dire. Ca pourrait presque être un bon roman social.
Mais ce n'est pas un bon polar.
Alors au final ? Lire les autres polars de la collection pour pouvoir se faire un avis plus général de la nouveauté Parigramme! :-)
Bénédicte et Rodolphe Verneuil emménagent dans un apparement qu'ils ont acheté, juste en face du cimetière du Père Lachaise. Un endroit qu'ils ont trouvé un peu pittoresque, une ambiance qui leur a plu car les enfants jouent seuls dans la rue et qu'on sent comme un air de village dans leur nouvelle rue...
Alors qu'ils emménagent, ils rencontrent leurs nouveaus voisins, Antoine et Laura, très sympathiques, qui dirigent une association qui aident les jeunes du quartier.
Tout semble donc aller pour le mieux (mis à part peut être leurs finances et les tonnes de travaux qu'ils ont à entreprendre) jusqu'à ce que Bénédicte retrouve un chat égorgé dans la cage d'escalier. Que le bistrot d'en face brûle et fasse un mort. Que leur compte en banque semble être piraté par Internet....
Caroline Sers a déjà écrit trois romans que je n'ai pas lu. Pourtant j'avoue avoir dans un premier temps trouvé ce polar plutôt mal écrit.
Et puis après 50 pages (sur 187), j'ai réussi à me prendre au jeu. A avoir un peu peur pour Bénédicte. A être déçue de voir que leur couple battait de l'aile... Mais j'avoue que très vite, cette Bénédicte a eu le don de m'énerver. C'est une petite godiche incapable de faire face et de prendre des décisions elle même ou de refuser une invitation à dîner... Ca fait évidemment partie du personnage mais je n'ai pu m'empêcher de vouloir la secouer.
Surtout quand elle fait confiance à sa voisine alors qu'elle ne la connaît même pas !
Donc c'était plutôt mal parti pour que j'apprécie vraiment ce polar.
Et encore une fois, un petit rebondissement dans l'histoire a éveillé mon intérêt. La police intervient après l'incendie du bistrot et comme dans beaucoup de polars, le procédé narratif qui alterne les histoires a réussi à faire augmenter le suspens.
Et je dois aussi dire que beaucoup de sujets sont traités : le changement de population dans l'est parisien, l'augmentation des prix de l'immobilier dans la capitale, la salubrité de certains immeubles, le piratage Internet évidemment...
C'est sûr que Parigramme a réussi son coup : on lit là du Paris d'aujourdhui !
Et pourtant la sauce n'est pas vraiment montée. Ou alors quand elle est montée, elle est vite redescendu. Pour peut-être remonter un coup car, si les réactions de la voisine sont démesurées (bien qu'expliquées mais bon, l'auteur aurait pu pousser un peu plus dans la psychologie (mais là il fallait écrire encore autre chose je pense)) et que la fin n'a rien d'extraordinaire, j'avoue avoir été très surprise par le dernier paragraphe.
Pour conclure : ce n'est pas mauvais. Ce n'est pas un mauvais roman on va dire. Ca pourrait presque être un bon roman social.
Mais ce n'est pas un bon polar.
Alors au final ? Lire les autres polars de la collection pour pouvoir se faire un avis plus général de la nouveauté Parigramme! :-)