La mort apaisée, Elise et Michaëlle Gagnet
Une infirmière en soins palliatifs a voulu témoigner sur son travail. Elle a fait appel à sa soeur, journaliste, pour relater ses émotions, ses nuits de travail, ses "presque mort" comme elle les appelle.
Elise nous raconte donc ici des petites anecdotes sur son travail de tous les jours : accompagner les personnes en fin de vie vers la mort.
Elle nous raconte ses joies, ses peines, ses peurs surtout.
Elle nous raconte le fonctionnement du service, les erreurs, les difficultés, les familles de ces gens qui sont venus là pour mourir...
J'ai eu envie de lire ce livre pour plusieurs raisons.
La première c'est le billet de Tamara sans qui je n'aurai jamais jeté un oeil sur ce livre.
La deuxième c'est que j'aime lire des choses poignantes, que ce soit des fictions ou non. Il pourrait s'agir ici d'une sorte de documentaire mais le tout est romancé, bien écrit. C'est doux, en fait. Et c'est agréable.
La troisième c'est que ma troisième grand-mère, avait donné son temps pour les soins palliatifs.
Elle nous avait raconté une anecdote un jour comme aurait pu le faire Elise ici.
Ma troisième grand-mère était au chevet d'une malade, elles parlaient. La malade a fermé les yeux pour se reposer. Ma troisème grand-mère lui tenait la main et elle a laissé son esprit voguer ailleurs, à sa vie à elle, à ses tracas quotidiens, à sa famille... Bref, à elle. Et pendant que son esprit était ailleurs, la malade s'est éteinte.
Elle s'en est voulu, bien sûr, c'est comme si elle avait trahi la malade, qu'elle ne l'avait pas vraiment accompagné jusqu'au bout.
Ce petit exemple qui me marquera à vie est très représentatif, je trouve, de tout ce qu'Elise veut nous montre dans son témoignagne.
Travailler en soins palliatifs c'est très dur, il faut être courageux, il faut sans cesse être là pour l'autre, pour les autres. Pourtant, on a beau cotoyer des morts tous les jours, nous, on est en vie, on fait des erreurs, on a des hésitations, on est humains et on fait tout simplement du mieux qu'on peut.
Pour moi c'est un témoignagne extraordinaire, parce que c'est un métier extraordinaire tout simplement. Le ton utilisé est doux, comme je le disais plus haut, ce qui contraste énormément avec les choses racontées : la mort, la maladie, les familles parfois absentes, la rage, la douleur, les larmes...
Et ce ton tout en douceur nous montre à quel point cette infirmière aime son métier, aussi dur soit-il.
C'est le genre de récit que j'aime lire. Ca remue, ça émeut, ça boulverse, ça fait réfléchir, ça fait pleurer et ça nous raconte des choses qui existe peut-être à quelques kilomètres de chez nous dans l'hôpital le plus proche mais auquel on ne pense jamais.
PS : Merci à Tamara pour le prêt. Et comme elle le dit si bien, Bravo à Elise pour avoir accompagné ces "presque-morts" jusqu'à la fin de leur vie...
PPS : et une énorme pensée pour Annette, ma troisième grand-mère, qui me manque beaucoup. Et qui j'espère sait que je pense à elle, peu importe où elle est !
Elise nous raconte donc ici des petites anecdotes sur son travail de tous les jours : accompagner les personnes en fin de vie vers la mort.
Elle nous raconte ses joies, ses peines, ses peurs surtout.
Elle nous raconte le fonctionnement du service, les erreurs, les difficultés, les familles de ces gens qui sont venus là pour mourir...
J'ai eu envie de lire ce livre pour plusieurs raisons.
La première c'est le billet de Tamara sans qui je n'aurai jamais jeté un oeil sur ce livre.
La deuxième c'est que j'aime lire des choses poignantes, que ce soit des fictions ou non. Il pourrait s'agir ici d'une sorte de documentaire mais le tout est romancé, bien écrit. C'est doux, en fait. Et c'est agréable.
La troisième c'est que ma troisième grand-mère, avait donné son temps pour les soins palliatifs.
Elle nous avait raconté une anecdote un jour comme aurait pu le faire Elise ici.
Ma troisième grand-mère était au chevet d'une malade, elles parlaient. La malade a fermé les yeux pour se reposer. Ma troisème grand-mère lui tenait la main et elle a laissé son esprit voguer ailleurs, à sa vie à elle, à ses tracas quotidiens, à sa famille... Bref, à elle. Et pendant que son esprit était ailleurs, la malade s'est éteinte.
Elle s'en est voulu, bien sûr, c'est comme si elle avait trahi la malade, qu'elle ne l'avait pas vraiment accompagné jusqu'au bout.
Ce petit exemple qui me marquera à vie est très représentatif, je trouve, de tout ce qu'Elise veut nous montre dans son témoignagne.
Travailler en soins palliatifs c'est très dur, il faut être courageux, il faut sans cesse être là pour l'autre, pour les autres. Pourtant, on a beau cotoyer des morts tous les jours, nous, on est en vie, on fait des erreurs, on a des hésitations, on est humains et on fait tout simplement du mieux qu'on peut.
Pour moi c'est un témoignagne extraordinaire, parce que c'est un métier extraordinaire tout simplement. Le ton utilisé est doux, comme je le disais plus haut, ce qui contraste énormément avec les choses racontées : la mort, la maladie, les familles parfois absentes, la rage, la douleur, les larmes...
Et ce ton tout en douceur nous montre à quel point cette infirmière aime son métier, aussi dur soit-il.
C'est le genre de récit que j'aime lire. Ca remue, ça émeut, ça boulverse, ça fait réfléchir, ça fait pleurer et ça nous raconte des choses qui existe peut-être à quelques kilomètres de chez nous dans l'hôpital le plus proche mais auquel on ne pense jamais.
PS : Merci à Tamara pour le prêt. Et comme elle le dit si bien, Bravo à Elise pour avoir accompagné ces "presque-morts" jusqu'à la fin de leur vie...
PPS : et une énorme pensée pour Annette, ma troisième grand-mère, qui me manque beaucoup. Et qui j'espère sait que je pense à elle, peu importe où elle est !