Carrefour des nostalgies, Antoine Laurain

Et pourtant, je dois le dire : Carrefour des nostalgies sort du lot. Et je crois que j'oserais même dire qu'aujourd'hui, (lundi 31 août, jour qui m'a vu lire le livre en 4 fois : trajet de métro aller, pause déjeuner, trajet de métro de retour + soirée au coin du feu... euh sous la fenêtre qui nous offre un peu d'air et une joie lune!), ce roman est le meilleur que j'ai lu de cette rentrée littéraire 2009...
Bon peut être que je m'avance un peu. Peut être que quand vous lirez ce billet (vendredi 4 septembre) et que j'aurai lu un, voire deux livres de la rentrée en plus, je ne serai plus aussi enthousiaste.
Mais là, mon avis à chaud de cette lecture est si forte que tant pis si j'exagère !
Pour le résumé, sachez que François Heurtevent, maire de Perisac vient de perdre les élections. Il n'est plus député maire. Après avoir passé des matinées à dormir, il va retrouver par hasard une photo de classe et décider de retrouver ses anciens camarades de classe.
Avec une écriture fluide, une intrigue prenante, des personnages attachants, Antoine Laurain nous offre ici une histoire qui m'a transportée...
En fait, je crois que ce roman m'a offert tout ce que j'attends d'un roman : un voyage. Et un peu d'émotions.
Pourtant ça se passe en France (et aussi un peu à Genève). On voyage surtour dans les rues de Paris, dans les villes de province, dans le passé, dans différents corps de métiers tous aussi variés les uns que les autres, dans les souvenirs, les âmes et les secrets de personnes comme vous et moi. Des personnes à côté desquelles on était assise sur les bancs d'école...
En bref :
J'ai A-DO-RE !