La belle Aude au bras blanc
Aujourd'hui il m'est arrivé une histoire extraordinaire.
En poussant la porte de la librairie "Arts & Littérature", boulevard Montparnasse, je ne m'attendais pas à tomber sur deux messieurs aussi drôles, sympathiques, généreux et joyeux que Werner et Alain Souchon!
J'ai pris un livre, et puis deux (j'avais déjà 2 sacs pleins...) alors que M. Souchon cherchait un poème que ce très cher Werner avait du mal à lui trouver.
Un opéra jouait sur sa chaîne hi-fi.
Werner s'est mis à expliquer l'histoire de cet opéra à M. Souchon, sur un ton très jovial, comme un grand-père qui raconte une histoire d'ogre à ses petits-enfants.
Sauf qu'il s'agissait là de l'histoire d'une sirène qui n'a pas le droit de tomber amoureuse des hommes et qui, lorsque son amant ne vient pas, se contente de faire une ôde à la lune.
Werner m'a demandé si j'aurai aimé être une Sirène. Ne sachant pas encore qu'elles étaient immortelles, j'ai dit oui. Mais il a suffit qu'on me dise qu'elles ne tombaient pas amoureuses des hommes pour que je me rétracte.
Werner a continué ainsi, en augmentant le son (nous n'étions que trois dans cette librairie que j'ai découvert par hasard et dont j'aime beaucoup le décor, simple mais chaleureux).
Alors que j'allais payer, et que M. Souchon cherchait toujours son poème (j'ai adoré le "Il y a bien Internet mais vous êtes doués pour ce truc-là vous ?), Werner m'a demandé mon prénom.
C'est là que Alain Souchon a dit tout de suite "Aaaahh, la Belle Aude au bras blanc, un poème de Victor Hugo..."
Comme je ne connaissais pas, il m'a raconté l'histoire.
Une belle histoire que vous pourrez lire ici.
D'ailleurs, si mes parents m'avaient réellement donné ce prénom d'après un poème de Victor Hugo, je l'aurai probablement porté avec beaucoup plus de fierté.
Il m'a donc raconté cette histoire de la même façon que Werner l'a fait avec son opéra, qui jouait toujours tout autour de nous.
Des gestes théâtraux, une fougue passionnée et une étincelle presque invisible dans ses yeux cachés par ses lunettes.
Ils se sont ensuite mis tous les deux à jouer les chansons de Roland, je crois sans vraiment se rendre compte qu'ils avaient une spectactrice amusée et presque émerveillée de leur sympathie, de leur naturel et de leur gentillesse.
Ils étaient comme deux gamins, tout simplement. Des vrais trombadours en jean et en baskets.
Ce fut pour moi un moment magique.
J'étais là, tout entourée de livres, avec ces deux hommes tous les deux passionés par la littérature, les poèmes, les mots et les opéras, des hommes drôles et généreux, simples et charmants.
Jamais je n'aurai voulu partir de ces quatre murs.
D'ailleurs, avant que tout cela ne commence, lorsque ce cher Werner m'a demandé ce que je comptais acheter (ce dont je n'avais strictement aucune idée) je lui ai répondu :
'Ah si je pouvais, j'achèterais toute votre librairie!"
Un petit moment insolite grâce à ce librairie si jovial et si gentil, grâce à la complicité des deux hommes (et je ne suis pas sûre qu'ils se connaissaient déjà), grâce à tous les livres autour et grâce à l'opéra qui se joue encore dans ma tête.
Et surtout, grâce à le Belle Aude au Bras Blanc.
PS : en cherchant une photo de la devanture, je suis tombée sur cet article, qui dit beaucoup mieux que moi ce qu'on ressent une fois dans l'enceinte de "Arts & Littérature"
En poussant la porte de la librairie "Arts & Littérature", boulevard Montparnasse, je ne m'attendais pas à tomber sur deux messieurs aussi drôles, sympathiques, généreux et joyeux que Werner et Alain Souchon!
J'ai pris un livre, et puis deux (j'avais déjà 2 sacs pleins...) alors que M. Souchon cherchait un poème que ce très cher Werner avait du mal à lui trouver.
Un opéra jouait sur sa chaîne hi-fi.
Werner s'est mis à expliquer l'histoire de cet opéra à M. Souchon, sur un ton très jovial, comme un grand-père qui raconte une histoire d'ogre à ses petits-enfants.
Sauf qu'il s'agissait là de l'histoire d'une sirène qui n'a pas le droit de tomber amoureuse des hommes et qui, lorsque son amant ne vient pas, se contente de faire une ôde à la lune.
Werner m'a demandé si j'aurai aimé être une Sirène. Ne sachant pas encore qu'elles étaient immortelles, j'ai dit oui. Mais il a suffit qu'on me dise qu'elles ne tombaient pas amoureuses des hommes pour que je me rétracte.
Werner a continué ainsi, en augmentant le son (nous n'étions que trois dans cette librairie que j'ai découvert par hasard et dont j'aime beaucoup le décor, simple mais chaleureux).
Alors que j'allais payer, et que M. Souchon cherchait toujours son poème (j'ai adoré le "Il y a bien Internet mais vous êtes doués pour ce truc-là vous ?), Werner m'a demandé mon prénom.
C'est là que Alain Souchon a dit tout de suite "Aaaahh, la Belle Aude au bras blanc, un poème de Victor Hugo..."
Comme je ne connaissais pas, il m'a raconté l'histoire.
Une belle histoire que vous pourrez lire ici.
D'ailleurs, si mes parents m'avaient réellement donné ce prénom d'après un poème de Victor Hugo, je l'aurai probablement porté avec beaucoup plus de fierté.
Il m'a donc raconté cette histoire de la même façon que Werner l'a fait avec son opéra, qui jouait toujours tout autour de nous.
Des gestes théâtraux, une fougue passionnée et une étincelle presque invisible dans ses yeux cachés par ses lunettes.
Ils se sont ensuite mis tous les deux à jouer les chansons de Roland, je crois sans vraiment se rendre compte qu'ils avaient une spectactrice amusée et presque émerveillée de leur sympathie, de leur naturel et de leur gentillesse.
Ils étaient comme deux gamins, tout simplement. Des vrais trombadours en jean et en baskets.
Ce fut pour moi un moment magique.
J'étais là, tout entourée de livres, avec ces deux hommes tous les deux passionés par la littérature, les poèmes, les mots et les opéras, des hommes drôles et généreux, simples et charmants.
Jamais je n'aurai voulu partir de ces quatre murs.
D'ailleurs, avant que tout cela ne commence, lorsque ce cher Werner m'a demandé ce que je comptais acheter (ce dont je n'avais strictement aucune idée) je lui ai répondu :
'Ah si je pouvais, j'achèterais toute votre librairie!"
Un petit moment insolite grâce à ce librairie si jovial et si gentil, grâce à la complicité des deux hommes (et je ne suis pas sûre qu'ils se connaissaient déjà), grâce à tous les livres autour et grâce à l'opéra qui se joue encore dans ma tête.
Et surtout, grâce à le Belle Aude au Bras Blanc.
PS : en cherchant une photo de la devanture, je suis tombée sur cet article, qui dit beaucoup mieux que moi ce qu'on ressent une fois dans l'enceinte de "Arts & Littérature"