Les éclaireurs, Antoine Bello
Après mon super enthousiasme pour Les falsificateurs, vous vous doutez bien que j'allais vite me ruer sur la suite, Les éclaireurs...
On retrouve Sliv à la veille du mariage de ses meilleurs amis : Youssef et Maga. Le mariage se passe au Soudan, dans la famille mulsmuane de Youssef... le 11 septembre 2001.
Bien sûr, on s'attend alors à une bombe. Le centre de falsification du réel et le 11 septembre pourrait faire un cocktail explosif (ne voyez aucun mauvais jeu de mots là dedans svp. D'ailleurs je vais ajouter le mot "littéraire"). Donc ça pourrait faire un cocktail littéraire explosif...
Vu la qualité et le génie du premier volet, on ne s'attend pas à moins de la part d'Antoine Bello.
Ce qui est peut être trop lui demander car tout en ayant pris du plaisir à ma lecture, j'ai trouvé ce deuxième volet beaucoup moins bon.
Parce que l'après 11 septembre y est décortiqué, qu'on ne lit pas un roman mais bien des reproductions des discours télévisés de George W. Bush ou de Colin Powell, qu'on retrouve la chasse à l'anthrax et bref... on a l'impression de lire les infos dans les moindres détails (pas toujours très passionnant!), 8 ans plus tard...
Je passerai outre le fait que l'auteur en profite pour mettre une bonne couche anti guerre en Irak et anti américain (pas que je ne sois pas de son avis mais là encore, la prise de position m'a gênée par rapport à ce que j'attendais : un roman, de l'imagination, un mélange de vrai et de faux habilement mené...)
Il faut quand même relativiser les choses. Oui, j'ai trouvé Les éclaireurs moins bien que Les falsificateurs mais il est impossible de ne pas le lire si on a lu le premier. Ne serait-ce que pour assouvir notre soif de curiosité et enfin accéder au grand secret que régi le CFR.
On reste ceci dit relativement dans la même ambiance, même si on voyage moins, même si on est embarqué dans moins de dossiers aussi improbables que possible, même si on rencontre beaucoup moins de nouveaux personnages avec des caractères, nationalités, cultures et religions différentes...
Donc ça reste une lecture sympa.
Mais pas aussi bien que les falsificateurs. Vous l'aurez compris je crois ! ;-)
On retrouve Sliv à la veille du mariage de ses meilleurs amis : Youssef et Maga. Le mariage se passe au Soudan, dans la famille mulsmuane de Youssef... le 11 septembre 2001.
Bien sûr, on s'attend alors à une bombe. Le centre de falsification du réel et le 11 septembre pourrait faire un cocktail explosif (ne voyez aucun mauvais jeu de mots là dedans svp. D'ailleurs je vais ajouter le mot "littéraire"). Donc ça pourrait faire un cocktail littéraire explosif...
Vu la qualité et le génie du premier volet, on ne s'attend pas à moins de la part d'Antoine Bello.
Ce qui est peut être trop lui demander car tout en ayant pris du plaisir à ma lecture, j'ai trouvé ce deuxième volet beaucoup moins bon.
Parce que l'après 11 septembre y est décortiqué, qu'on ne lit pas un roman mais bien des reproductions des discours télévisés de George W. Bush ou de Colin Powell, qu'on retrouve la chasse à l'anthrax et bref... on a l'impression de lire les infos dans les moindres détails (pas toujours très passionnant!), 8 ans plus tard...
Je passerai outre le fait que l'auteur en profite pour mettre une bonne couche anti guerre en Irak et anti américain (pas que je ne sois pas de son avis mais là encore, la prise de position m'a gênée par rapport à ce que j'attendais : un roman, de l'imagination, un mélange de vrai et de faux habilement mené...)
Il faut quand même relativiser les choses. Oui, j'ai trouvé Les éclaireurs moins bien que Les falsificateurs mais il est impossible de ne pas le lire si on a lu le premier. Ne serait-ce que pour assouvir notre soif de curiosité et enfin accéder au grand secret que régi le CFR.
On reste ceci dit relativement dans la même ambiance, même si on voyage moins, même si on est embarqué dans moins de dossiers aussi improbables que possible, même si on rencontre beaucoup moins de nouveaux personnages avec des caractères, nationalités, cultures et religions différentes...
Donc ça reste une lecture sympa.
Mais pas aussi bien que les falsificateurs. Vous l'aurez compris je crois ! ;-)