Hors Jeu, Bertrand Guillot
Si je n'avais pas lu les avis de Fashion, de Caro-Crochet, de Stéphanie et de tant d'autres, je crois que je n'aurai jamais lu ce livre.Le résumé ne m'attirait pas du tout.
Jean-Victor est un jeune diplômé sur les marches de l'ascension sociale, un vrai Dominant, jusqu'à ce que Ben Laden envoie un avion en plein fouet d'Eurocom, société qui lui promettait un vrai parcours de Dominant.
Il se retrouve alors dans le clan des Dominés mais va tout faire pour revenir chez les Dominants, jusqu'à parier de gagner un jeu télévisé.
Je ne lis pas ce genre de livres d'habitude.
Je n'avais retenu que "jeu télévisé" et très honnêtement, je n'y voyais pas l'intérêt.
Et bien J'ai été agréablement surprise. En plus, il ne s'agit de loin pas que d'un jeu télévisé!
J'ai beaucoup ri, j'ai aimé les notes en bas de page et les renvois aux Annexes. J'ai même trouvé ça dommage qu'il n'y en ait pas un peu plus !
Au début j'ai eu dû mal à accrocher parce que cet univers n'a rien à voir avec moi, il y avait trop de rapports avec les jeux virtuels de foot et de rugby auxquels je ne connais absolument rien. C'était trop masculin, trop jeune diplômés en costard et attaché case, trop monde de la pub, trop grandes entreprises qui ne font que de l'abstrait.
Et finalement, tout a coulé de source.
J'ai aimé me retrouver dans les coulisses d'un jeu télévisé et j'ai même senti mon pouls s'accélérer à certains moments, prise de passion par les aventures de Jean-Victor. Surtout celles qui sont autres que La Cible.
Je ferme ce livre pleine d'espoir que Bertrand nous en offre un autre bientôt.
Je ferme ce livre triste de quitter ce monde à part et pourtant si proche.
C'est étrange, parfois on a envie de dire plein de bonnes choses mais rien ne vient !
Alors je vais me contenter de dire ça que ce premier roman contient donc plein de bonnes choses, une bonne dose d'humour, une certaine ironie qui nous permettent à nous, jeunes encore au début de notre vie active, de porter un autre regard sur l'ascenseur social que nous sommes censés (ou pas) emprunter.
Et Merci à Fashion de me l'avoir prêté!
D'ailleurs, je suis jalouse de ta dédicace ;-)
Et même sans dédicace, j'aurai vénéré ce beau livre tout rouge :-)
PS : en prime, 3 questions à Bertrand Guillot et le blog de l'auteur.
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