Les visages, Jesse Kellerman
Ethan Muller est galeriste. Il ne parle pas à son père depuis des années, voire depuis toujours. Mais il communique avec lui grâce à son domestique, Tony. Ce dernier l'appelle un jour en lui demandant de venir jeter un oeil sur des dessins qu'il a trouvé, digne d'interêt selon lui. Ethan consent à faire le déplacement pour rendre service à son père de substiution... Les dessins sont si extraordinaires, si extravagants et si gigantesques que Ethan décide de suite d'en faire une expo.
Mais personne ne sait qui est Victor Cracke, l'auteur des dessins, et le mystère qui tourne autour de l'artiste ne fait qu'augmenter les rumeurs, et le prix des oeuvres par la même occasion.
Surtout lorsqu'un flic à la retraite reconnait le visage d'enfant violés et tués il y a des années et dont le meurtrier n'a jamais été trouvé, sur une des pièces principales de l'oeuvre...
Je suis sûre que vous vous êtes déjà dit "allez, encore un chapitre et je vais me coucher". Eh bien voilà. "Les visages" est un roman qui empêche de dormir :-)
Je ne vais pas faire de raccourci non plus. Parce que les éditions Sonatine ne m'ont jamais déçue jusque là, je m'attendais à quelque chose de très très bon. Voire même de génial. Et pendant une bonne première partie je n'ai pas du tout été passionnée. Même si l'écriture, du moins la traduction, était plutôt bonne et que le milieu de l'art dans lequel le héros évoluait me plaisait...
Je commençais sacrément à m'ennuyer quand est apparu un interlude se passant en 1800 et quelques qui m'a beaucoup plu...
Mais ce n'est pas à ce moment là que j'ai lu quasiment la moitié du bouquin sans m'arrêter et tant pis pour l'heure et tant pis si je travaille demain...
Je ne sais pas d'ailleurs à quel moment le déclic a eu lieu...
Mais toujours est-il que Jesse Kellerman, fils de Jonathan et Kaye dont je n'ai jamais rien lu, signe ici un roman vraiment excellent.
Une histoire touchante, un héros sympathique mais aussi antipathique à vrai dire, égoïste comme il le dit dès la première ligne, qui se vente d'écrire un roman policier mais qui fait clairement de l'autodérision.
Alors on ne lache pas ce livre parce que les interludes qui avancent dans le temps sont autant d'indices pour capter si Victor Cracke est bel et bien le tueur, parce que le récit de Ethan est ponctué de suspens, parce qu'il y a là-dedans de l'amitié, de l'amour, du mystère, des flics à la retraite, des artistes déjantés, des secrets de familles...
Bref, malgré un début plutôt lent, "Les visages" est un roman (plus qu'un polar) étrange par les dessins de Victor Cracke, amusant par son narrateur, dérangeant par ses non-dits et intéressant pour sa vision de l'art contemporain à New-York
.
A lire sans modération donc :-)
Mais personne ne sait qui est Victor Cracke, l'auteur des dessins, et le mystère qui tourne autour de l'artiste ne fait qu'augmenter les rumeurs, et le prix des oeuvres par la même occasion.
Surtout lorsqu'un flic à la retraite reconnait le visage d'enfant violés et tués il y a des années et dont le meurtrier n'a jamais été trouvé, sur une des pièces principales de l'oeuvre...
Je suis sûre que vous vous êtes déjà dit "allez, encore un chapitre et je vais me coucher". Eh bien voilà. "Les visages" est un roman qui empêche de dormir :-)
Je ne vais pas faire de raccourci non plus. Parce que les éditions Sonatine ne m'ont jamais déçue jusque là, je m'attendais à quelque chose de très très bon. Voire même de génial. Et pendant une bonne première partie je n'ai pas du tout été passionnée. Même si l'écriture, du moins la traduction, était plutôt bonne et que le milieu de l'art dans lequel le héros évoluait me plaisait...
Je commençais sacrément à m'ennuyer quand est apparu un interlude se passant en 1800 et quelques qui m'a beaucoup plu...
Mais ce n'est pas à ce moment là que j'ai lu quasiment la moitié du bouquin sans m'arrêter et tant pis pour l'heure et tant pis si je travaille demain...
Je ne sais pas d'ailleurs à quel moment le déclic a eu lieu...
Mais toujours est-il que Jesse Kellerman, fils de Jonathan et Kaye dont je n'ai jamais rien lu, signe ici un roman vraiment excellent.
Une histoire touchante, un héros sympathique mais aussi antipathique à vrai dire, égoïste comme il le dit dès la première ligne, qui se vente d'écrire un roman policier mais qui fait clairement de l'autodérision.
Alors on ne lache pas ce livre parce que les interludes qui avancent dans le temps sont autant d'indices pour capter si Victor Cracke est bel et bien le tueur, parce que le récit de Ethan est ponctué de suspens, parce qu'il y a là-dedans de l'amitié, de l'amour, du mystère, des flics à la retraite, des artistes déjantés, des secrets de familles...
Bref, malgré un début plutôt lent, "Les visages" est un roman (plus qu'un polar) étrange par les dessins de Victor Cracke, amusant par son narrateur, dérangeant par ses non-dits et intéressant pour sa vision de l'art contemporain à New-York
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A lire sans modération donc :-)