A thousand splendid suns, Khaled Hosseini

A 15 ans, pour la première fois de sa vie, Mariam veut retrouver son père et rejoint la ville à pied. Elle passe la nuit devant la porte car personne ne veut lui ouvrir. Cet acte aura des conséquences qui mèneront à un mariage avec Rasheed, de 30 ans son aîné, marchand de chaussures à Kaboul.
Quand Mariam se marie, une de ses voisines met au monde Laïla. Une enfant joyeuse qui va à l'école, dont le père espère qu'elle ira à l'université, qui ne connaîtra jamais ses deux grands frères tués à la guerre et qui passe son temps à jouer avec son meilleur ami et voisin, Tariq.
Les destins de Mariam et Laila vont alors se lier...
J'avais un très fort souvenir des cerfs-volants de Kaboul. Un rythme soutenu, jamais un moment d'ennui. Un livre très dur. J'ai donc été d'abord très déçue par ce roman que je trouvais très long et descriptif.
Le roman est composé de quatre parties.
La première concerne Mariam. La deuxième Laila. Et enfin, lors de la troisième partie leurs destins vont se lier et c'est seulement à ce moment là que j'ai accroché à ce roman.
Pourtant c'est un bon roman.
Un roman qui retrace l'histoire de l'Afghanistan depuis 40 ans. Roman qui traite du sort des femmes dans ce pays, de l'évolution de leurs droits, de la guerre, de gens innocents tués...
C'est important qu'il y ait des romans de ce genre et j'ai non seulement appris des choses mais j'ai aussi été très vite attachée à ces deux femmes.
Alors oui c'est assez lent pendant une grosse moitié. Mais c'est important d'aller jusqu'au bout pour essayer de voir ces mille soleils splendides qui règnent au dessus des collines de la ville.
Et puis c'est une histoire atroce mais belle car pleine d'espoir...
PS : lu dans le cadre du challenge "Lire en VO" de Bladelor.
