Le voyage d'hiver, Amélie Nothomb

Publié le par Emeraude

Amélie Nothomb n'a pas besoin d'une quatrième de couverture pour vendre. "Il n'y a pas d'échec amoureux". Une phrase, ça suffit à vous intriguer ?
Pour ma part, c'est l'extrait lu dans le magazine Lire qui m'avait donné envie. Un homme va faire sauter un avion. Une idée pas forcément originale mais qui peut le devenir sous la plume de Nothomb. En tout cas j'étais bien curieuse de voir comment elle allait s'en sortir !

Un homme va faire exploser un avion et profite des quelques heures d'attente avant l'embarquement pour écrire. Il raconte son prénom, Zoïle et son amour, Astrolabe. (une femme)
Aux prénoms, on comprend qu'on lit du Nothomb. Il faut forcément quelque chose d'un peu différent et bizarroïde.
Je n'ai pas de mal à lui passer ça comme un petit caprice. (ni la petite phrase qui dit qu'avoir la tête des écrivains en couverture de roman est complètement ridicule !)

Mais franchement je n'ai pas du tout aimé son livre. Pourquoi ?
Parce qu'il mêle histoire d'amour ratée, vengeance démesurée et pointage de doigt sur des choses diverses et variées comme le 11 septembre, Ulysse, le fait que Gustave Eiffel aimait éperdumment une jeune femme qui s'appellait Amélie Schubert ou encore le nom scientifique des champignons hallucinogènes.

Je suis peut-être méchante mais j'ai sincèrement trouvé que là, c'est du n'importe quoi.
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V
Sa dernière rentrée littéraire avait été tout aussi décevante. Peut-être qu'à force d'écrire un roman par an, la source se tarit.
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E
<br /> Oui peut être...<br /> <br /> <br />
N
Cela dit, il faut savoir que, si ce qu'elle dit est vrai, elle écrit entre trois et quatre bouquins par an: elle en choisit un pour le publier, et les autres resteront à jamais au placard. Donc, elle publie pas un bouquin que pour l'argent, mais parce que c'est une graphomane. Alors, évidemment, ça enlève rien au fait qu'elle manque d'inspiration, mais je ne pense pas que ce soit purement commercial (mais peut-être suis-je naïf). Après, la taille du bouquin ne veut pas forcément dire grand chose: Cosmétique de l'ennemi était très court, pourtant c'est l'un des meilleurs.
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E
Comme beaucoup, j'ai apprécié ses premiers livres, tout simplement parce que je crois qu'elle avait alors quelque chose à raconter. Maintenant elle fait tourner la planche à billets avec des bouquins extra light (une centaine de pages en police XXL avec interligne double et marges abyssales). Mais Amélie a une réponse toute trouvée pour ça (déclaration faite lors du premier numéro de "la grande librairie" l'an dernier). En substance : "j'écris des livres courts comme ça mes lecteurs peuvent les relire plusieurs fois". Il fallait y penser !<br /> Adieu "stupeur et tremblements" !!
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N
J'ai l'impression que Nothomb, c'est de pire en pire. Je l'ai pas lu les derniers (ni donc Le voayage d'hiver), mais beaucoup disent que ce qu'elle fait est depuis de nombreuses années sans inspiration. Enfin, peut-être que je le lirai à l'occasion, mais je ne me fais guère d'illusions.
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E
<br /> je ne sais pas vraiment dans quel côté me ranger... certes je n'ai pas aimé celui ci mais ai apprécié les précédents (notamment ni d'ève ni d'adam). Mais je ne<br /> les ai pas tous lu...<br /> <br /> <br />
E
je suis bien d'accord avec fleur. en général ce genre d'auteurs ne se bonifient pas en écrivant un livre par an. je ne suis pas tentée par celui_là. pourquoi s'embêter à écrire un 4ème de couv? ce sont toujours les même qui achètent!
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