Roseanna, M.Sjöwall & P. Wahlöö
Un cadavre est retrouvé dans un canal proche de la petite ville de Motola. Il s'agit d'une femme, nue, qui a apparemment subi des sévices sexuelles.
Martin Beck, de la criminelle de Stockholm, est envoyé en renfort sur place.
Voilà le premier roman des "fondateurs du roman policier suédois". Le bandeau est accrocheur, n'est ce pas ? Et si le couple de suédois à écrit 10 romans entre 1965 et 1975 mettant en scène Martin Beck et son équipe, j'ai lu à droite et à gauche qu'ils étaient bien les premiers, en Suède, à avoir écrit des polars portant un oeil critique sur la société.
Je ne sais pas ce qu'il en est des tomes suivants pour l'instant mais ce premier opus est absolument génial !!
J'avoue que j'ai trouvé un moment de l'intrigue un peu gros mais le tout tient quand même très bien la route, même 50 ans après. Et puis c'est sympa de faire un voyage dans le temps : exit les téléphones portables, les ordinateurs et Internet !
Je crois que c'est aussi parce que les moyens technologiques n'étaient pas ce qu'ils sont que Martin Beck doit être patient, très patient !
Car l'enquête se déroule sur six mois et demi et si on ne voit pas les pages se tourner et qu'on ne sent pas du tout les quelques petites heures qu'on a passé à lire, on sent très bien que l'enquête piétine, qu'elle s'éveille un peu pour retomber dans l'attente...
Je trouve ça quand même super fort de réussir à faire senti à son lecteur que le tout est lent sans l'ennuyer !
Henning Mankell a préfacé cette réédition (Rivages Noir réédite donc les 10 tomes de la série, pour l'instant seulement les cinq premiers sont disponibles) où il explique pourquoi le couple d'écrivain a été aussi fort et les souvenirs qu'il a de Roseanna, qu'il avait lu à 17 ans !
J'ai lu cette préface après le roman et je me suis rendue compte que Mankell soulgnait des choses que j'avais remarqué mais sur lesquelles je ne m'étais pas posée de questions, complètement prise par l'intrigue.
Un détail d'abord : "un touriste vietnamien". Etonnant non ? Pas tant que ça puisqu'à l'époque, on était en plein dans la guerre du Viêtnam !
Et un autre fait récurrent chez notre héros : des rhumes, une petite grippe, un mal de coeur dû au café ou à la voiture... J'avoue que ça m'a étonné de lire ça. Pourquoi ? Parce que Martin Beck est un flic ordinaire. Pas un SuperBlomkvist ! (Je n'ai rien contre ce dernier, évidemment, je l'adore même, mais bon, la comparaison entre nos deux héros suédois est plutôt pas mal non ? D'ailleurs quand Martin essayait de résoudre cette affaire, Mikaël se faisait garder par une jeune femme nommée Harriet Vanger ! ;-))
Bref.
Tout ça pour dire qu'il y a plein de choses très bien dans ce premier volume : une bonne intrigue, des personnages sympa, doué dans leur travail parce qu'ils ont les qualités nécessaires pour, une écriture (tout du moins une traduction) qui coule de source...
Et donc maintenant ?
Je vais lire le deuxième !!! :-)
Martin Beck, de la criminelle de Stockholm, est envoyé en renfort sur place.
Voilà le premier roman des "fondateurs du roman policier suédois". Le bandeau est accrocheur, n'est ce pas ? Et si le couple de suédois à écrit 10 romans entre 1965 et 1975 mettant en scène Martin Beck et son équipe, j'ai lu à droite et à gauche qu'ils étaient bien les premiers, en Suède, à avoir écrit des polars portant un oeil critique sur la société.
Je ne sais pas ce qu'il en est des tomes suivants pour l'instant mais ce premier opus est absolument génial !!
J'avoue que j'ai trouvé un moment de l'intrigue un peu gros mais le tout tient quand même très bien la route, même 50 ans après. Et puis c'est sympa de faire un voyage dans le temps : exit les téléphones portables, les ordinateurs et Internet !
Je crois que c'est aussi parce que les moyens technologiques n'étaient pas ce qu'ils sont que Martin Beck doit être patient, très patient !
Car l'enquête se déroule sur six mois et demi et si on ne voit pas les pages se tourner et qu'on ne sent pas du tout les quelques petites heures qu'on a passé à lire, on sent très bien que l'enquête piétine, qu'elle s'éveille un peu pour retomber dans l'attente...
Je trouve ça quand même super fort de réussir à faire senti à son lecteur que le tout est lent sans l'ennuyer !
Henning Mankell a préfacé cette réédition (Rivages Noir réédite donc les 10 tomes de la série, pour l'instant seulement les cinq premiers sont disponibles) où il explique pourquoi le couple d'écrivain a été aussi fort et les souvenirs qu'il a de Roseanna, qu'il avait lu à 17 ans !
J'ai lu cette préface après le roman et je me suis rendue compte que Mankell soulgnait des choses que j'avais remarqué mais sur lesquelles je ne m'étais pas posée de questions, complètement prise par l'intrigue.
Un détail d'abord : "un touriste vietnamien". Etonnant non ? Pas tant que ça puisqu'à l'époque, on était en plein dans la guerre du Viêtnam !
Et un autre fait récurrent chez notre héros : des rhumes, une petite grippe, un mal de coeur dû au café ou à la voiture... J'avoue que ça m'a étonné de lire ça. Pourquoi ? Parce que Martin Beck est un flic ordinaire. Pas un SuperBlomkvist ! (Je n'ai rien contre ce dernier, évidemment, je l'adore même, mais bon, la comparaison entre nos deux héros suédois est plutôt pas mal non ? D'ailleurs quand Martin essayait de résoudre cette affaire, Mikaël se faisait garder par une jeune femme nommée Harriet Vanger ! ;-))
Bref.
Tout ça pour dire qu'il y a plein de choses très bien dans ce premier volume : une bonne intrigue, des personnages sympa, doué dans leur travail parce qu'ils ont les qualités nécessaires pour, une écriture (tout du moins une traduction) qui coule de source...
Et donc maintenant ?
Je vais lire le deuxième !!! :-)