Au delà du mal, Shane Stevens
Thomas Bishop a été élevé sous les coups de fouet de sa mère. Thomas Bishop a tué sa mère à 10 ans. Thomas Bishop a été interné à l'hôpital psychiatrique à la suite de cet évènement et s'en est évadé alors qu'il avait 25 ans...
Et c'est une lutte et une chasse au tueur en série absolument extraordinaire qui nous est racontée dans "Au delà du mal".
Autant vous prévenir tout de suite : quasiment 800 pages en grand format, c'est du costaud. Le tout est narré sur un style très journalistique, ce qui peut déranger mais qui ne rend pas la lecture désagréable. Même s'il est difficile du coup d'avaler 300 pages d'une seule traite.
C'est difficile à la fois pour le style mais aussi pour la quantité d'informations... ce roman est paru en 1979 je crois aux Etats-Unis et la beauté de "Au-delà du mal" c'est que l'on sait absolument tout !
On suit Thomas Bishop de son état même pas encore embryonnaire à celui de tueur en série, mais on suit également des politiciens pour qui la peine de mort est importante, des journalistes qui travaillent sur le tueur en série, des psychologues criminels qui sont persuadés que...
Bref... On prend plaisir à voir comment tout ce monde évolue, comment ils sont liés les uns aux autres sans le savoir, on prend un réel plaisir à comprendre comment les journalistes et les flics traquent Thomas Bishop et on prend encore plus de plaisir à voir comment lui même s'en sort. Comment il échappe à tout le monde, comment il est plus rusé et plus intelligent que tout le monde.
Je pense que ce roman a quelques défaut, notamment sa longueur. Mais la qualité de l'information et le fait qu'on reste en suspens et en attente de la suite alors qu'on sait déjà tout est absolument génial.
Et puis je dois dire que la fin, l'épilogue, les trois lignes finales sont une vraie gifle. Une chose qu'on aurait pu trouver par nous mêmes si on faisait attention à tous les détails semés ici et là par tous les protagonistes intervenant dans ce récit (et je peux vous dire qu'il y en a un paquet ! tous des hommes... les femmes ne sont que les victimes...) mais auquel on n'a absolument pas fait attention.
Un petit détail qui prouve que la psychologie est maîtresse de tout ce que nous venons de lire.
Et c'est assez extraordinaire.
Ce roman est une bombe dans son genre, même s'il faut s'accrocher ! (et aimer le genre polar psychologique d'investigation évidemment!)
Et c'est une lutte et une chasse au tueur en série absolument extraordinaire qui nous est racontée dans "Au delà du mal".
Autant vous prévenir tout de suite : quasiment 800 pages en grand format, c'est du costaud. Le tout est narré sur un style très journalistique, ce qui peut déranger mais qui ne rend pas la lecture désagréable. Même s'il est difficile du coup d'avaler 300 pages d'une seule traite.
C'est difficile à la fois pour le style mais aussi pour la quantité d'informations... ce roman est paru en 1979 je crois aux Etats-Unis et la beauté de "Au-delà du mal" c'est que l'on sait absolument tout !
On suit Thomas Bishop de son état même pas encore embryonnaire à celui de tueur en série, mais on suit également des politiciens pour qui la peine de mort est importante, des journalistes qui travaillent sur le tueur en série, des psychologues criminels qui sont persuadés que...
Bref... On prend plaisir à voir comment tout ce monde évolue, comment ils sont liés les uns aux autres sans le savoir, on prend un réel plaisir à comprendre comment les journalistes et les flics traquent Thomas Bishop et on prend encore plus de plaisir à voir comment lui même s'en sort. Comment il échappe à tout le monde, comment il est plus rusé et plus intelligent que tout le monde.
Je pense que ce roman a quelques défaut, notamment sa longueur. Mais la qualité de l'information et le fait qu'on reste en suspens et en attente de la suite alors qu'on sait déjà tout est absolument génial.
Et puis je dois dire que la fin, l'épilogue, les trois lignes finales sont une vraie gifle. Une chose qu'on aurait pu trouver par nous mêmes si on faisait attention à tous les détails semés ici et là par tous les protagonistes intervenant dans ce récit (et je peux vous dire qu'il y en a un paquet ! tous des hommes... les femmes ne sont que les victimes...) mais auquel on n'a absolument pas fait attention.
Un petit détail qui prouve que la psychologie est maîtresse de tout ce que nous venons de lire.
Et c'est assez extraordinaire.
Ce roman est une bombe dans son genre, même s'il faut s'accrocher ! (et aimer le genre polar psychologique d'investigation évidemment!)