Utu, Caryl Férey
Paul Osborne, flic spécialiste de la question maorie, doit enquêter sur un vol. Ca fait longtemps qu'il n'a plus exercé. Il est assez mal en point. Son ancien ami et supérieur, Jack Fitzgerald, s'est apparemment suicidé (voir dans Haka que je n'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder). Osborne n'y croit pas. Avec ses propres manières, il va enquêter là-dessus en plus du vol. Il va en même temps revenir sur son passé, cette Hana, sa voisine maorie, la seule femme qu'il ait jamais aimé...
Je n'ai lu que Zulu de Caryl Férey, un polar excellent que je conseille et reconseille vivement à tout le monde. Il en va de même pour Utu.
Un polar intéressant sur la tribue maorie, ses rituels et ses pensées par rapport à la Nouvelle-Zélande. Un polar qui fait mal aux tripes. Car si on apprend beaucoup de choses sur le peuple maorie, il faut être bien accroché car l'auteur décrit des milieux et des gens paumés, tous avec un désir de vengeance (Utu, c'est la vangeance en Maorie), tous avec des fantômes, des problèmes personnels (cancer de la vessie, incapacité d'avoir des enfants, enfants trisomiques... bref, que des choses joyeuses! ;-))... ce qui rend un ensemble ultra-violent.
Quant au héros, Paul Osborne, dès la première page on le retrouve quasi inconscient sur une plage, s'étant pissé dessus... complètement alcoolique, accro à n'importe quel drogue, se faisant fracasser le nez, le crâne et se prenant des coups sur l'omoplate, ce flic n'en est pas pour autant moins attachant.
Mais il a tout de même des manières pas très catholique de recoller les morceaux de son puzzle...
Alors oui, sans hésiter : Utu c'est bien, très bien. Excellent même peut-être... mais violent, très violent.
PS : ****ATTENTION SPOILER !! **** je n'aime pas faire des spoilers en tant normal. Mais je dois le dire ici parce que je trouve que ça rend les polars de Caryl Férey différent des autres... j'aime que tout le monde meurt... Dans Zulu, absolument tous les personnages, héros ou pas, meurent. Ici, je dois dire que la fin pourrait laisser croire à une petite chance. Mais je n'y crois pas trop. Je pense plutôt que tout le monde périt dans la dernière scène, même les plus innocents... je trouve que ça donne une claque encore plus forte parce que ça rend la chose réaliste. Contrairement à d'autres polars où l'on se dit sans cesse 'non il ne peut rien lui arriver car on sait qu'on va retrouver notre flic favori dans le prochain livre'... (un peu comme au ciné ou à la télé avec un James Bond ou un Jack Bauer, si vous voyez ce que je veux dire! ;-))
*** FIN DU SPOILER***
Je n'ai lu que Zulu de Caryl Férey, un polar excellent que je conseille et reconseille vivement à tout le monde. Il en va de même pour Utu.
Un polar intéressant sur la tribue maorie, ses rituels et ses pensées par rapport à la Nouvelle-Zélande. Un polar qui fait mal aux tripes. Car si on apprend beaucoup de choses sur le peuple maorie, il faut être bien accroché car l'auteur décrit des milieux et des gens paumés, tous avec un désir de vengeance (Utu, c'est la vangeance en Maorie), tous avec des fantômes, des problèmes personnels (cancer de la vessie, incapacité d'avoir des enfants, enfants trisomiques... bref, que des choses joyeuses! ;-))... ce qui rend un ensemble ultra-violent.
Quant au héros, Paul Osborne, dès la première page on le retrouve quasi inconscient sur une plage, s'étant pissé dessus... complètement alcoolique, accro à n'importe quel drogue, se faisant fracasser le nez, le crâne et se prenant des coups sur l'omoplate, ce flic n'en est pas pour autant moins attachant.
Mais il a tout de même des manières pas très catholique de recoller les morceaux de son puzzle...
Alors oui, sans hésiter : Utu c'est bien, très bien. Excellent même peut-être... mais violent, très violent.
PS : ****ATTENTION SPOILER !! **** je n'aime pas faire des spoilers en tant normal. Mais je dois le dire ici parce que je trouve que ça rend les polars de Caryl Férey différent des autres... j'aime que tout le monde meurt... Dans Zulu, absolument tous les personnages, héros ou pas, meurent. Ici, je dois dire que la fin pourrait laisser croire à une petite chance. Mais je n'y crois pas trop. Je pense plutôt que tout le monde périt dans la dernière scène, même les plus innocents... je trouve que ça donne une claque encore plus forte parce que ça rend la chose réaliste. Contrairement à d'autres polars où l'on se dit sans cesse 'non il ne peut rien lui arriver car on sait qu'on va retrouver notre flic favori dans le prochain livre'... (un peu comme au ciné ou à la télé avec un James Bond ou un Jack Bauer, si vous voyez ce que je veux dire! ;-))
*** FIN DU SPOILER***