Là où les tigres sont chez eux, Jean-Marie Blas de Roblès
Eléazard Von Wogau est correspondant au Brésil. Il travaille sur la biographie d'un jésuite du XVIIè siècle, "maître des cents savoirs" extrêment connu à l'époque et complètement oublié depuis : Athanase Kirscher.
Sa fille, Moéma, est étudiante. Elle se drogue, elle s'amuse, elle multiplie les expériences.
Sa femme, son ex-femme, est paléontologue et part en mission dans la jungle du Mato Crosso.
Mais il y a a aussi Nelson, un gamin infirme qui mendie dans les rues. Et aussi ce gouverneur et sa femme Carlotta.
Et surtout, Kirscher. Ce fameux personnage dont on lit chaque ligne de la biographie que Eléazard est lui même en train de lire.
La 4è de couv dit que c'est un foisonnement d'histoires. C'est exactement ça.
Ce n'est pas une histoire.
C'est plein d'histoires, qui ne s'entremêlent pratiquement pas. Mais qui se font écho, d'une façon ou d'une autre.
Et ça fait vraiment plaisir de lire un tel livre.
C'est vraiment très bien écrit.
Mais c'est peut-être trop bien écrit.
Disons que lire un tel pavé dans lequel il y a tant de choses à découvrir, à lire, à réfléchir, reste une lecture fastidieuse.
Et en le refermant, je me suis dit : "c'était effectivement très bien, mais je suis contente d'aller rencontrer l'auteur demain pour avoir un peu plus d'information, de clés quant à son roman".
Et je suis ravie de la soirée qui se déroulait à la fnac montparnasse (Là où les tigres sont chez eux ayant, donc, reçu le prix du roman fnac, comme vous pouvez le voir sur l'image)
L'auteur en lui même est très ouvert, très accessible, toujours prêt à répondre à vos questions et à se rendre dans la plus petite des librairies (dixit l'auteur lui même) pour rencontrer lecteurs, libraires, bloggeurs...
Finalement, je n'ai pas appris grand chose en plus, mais l'écouter m'a permis de confirmer ce que je pensais mais sans réussir vraiment à le formuler :
Ce roman est une jungle. Une jungle de roman, un roman qui, grâce à toutes ces histoires, mélange tous types de roman : roman d'aventures, roman policier un peu, roman feuilleton bien sûr, grâce à cette construction, biographie style XVIIè siècle (mais apparamment pas autant que l'auteur aurait voulu!)
La vraie junle du Mato Crosso, la jungle urbaine aussi où l'on suit le pauvre Nelson, et la jungle des sentiments...
Mais je suis sûre que tout ça n'est encore qu'une toute petite partie de tout ce qu'il y a à lire dans ce roman.
En tout cas, c'est sûr, ce roman est un roman à lire.
Un roman qui se réfléchit aussi, un roman pour lequel il faut prendre son temps. Un roman à relire, un jour. Et à relire encore.
Et pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, sachez que l'auteur a crée une sorte d'index sur son site Internet, qui va vous permettre de visualiser ce roman. Ou au moins de visualiser des objets et personnages dont il est question à un moment ou un autre.
Alors bien sûr, j'aurai encore plein de choses à dire, et sur le roman en lui même, et sur la soirée, mais je vais m'arrêter là parce que j'ai dit le principal. Qui, à vrai dire, tiens en deux lignes :
C'est un roman érudit, certes, mais tout de même accessible. Une lecture fastideuse mais excellente.
Sa fille, Moéma, est étudiante. Elle se drogue, elle s'amuse, elle multiplie les expériences.
Sa femme, son ex-femme, est paléontologue et part en mission dans la jungle du Mato Crosso.
Mais il y a a aussi Nelson, un gamin infirme qui mendie dans les rues. Et aussi ce gouverneur et sa femme Carlotta.
Et surtout, Kirscher. Ce fameux personnage dont on lit chaque ligne de la biographie que Eléazard est lui même en train de lire.
La 4è de couv dit que c'est un foisonnement d'histoires. C'est exactement ça.
Ce n'est pas une histoire.
C'est plein d'histoires, qui ne s'entremêlent pratiquement pas. Mais qui se font écho, d'une façon ou d'une autre.
Et ça fait vraiment plaisir de lire un tel livre.
C'est vraiment très bien écrit.
Mais c'est peut-être trop bien écrit.
Disons que lire un tel pavé dans lequel il y a tant de choses à découvrir, à lire, à réfléchir, reste une lecture fastidieuse.
Et en le refermant, je me suis dit : "c'était effectivement très bien, mais je suis contente d'aller rencontrer l'auteur demain pour avoir un peu plus d'information, de clés quant à son roman".
Et je suis ravie de la soirée qui se déroulait à la fnac montparnasse (Là où les tigres sont chez eux ayant, donc, reçu le prix du roman fnac, comme vous pouvez le voir sur l'image)
L'auteur en lui même est très ouvert, très accessible, toujours prêt à répondre à vos questions et à se rendre dans la plus petite des librairies (dixit l'auteur lui même) pour rencontrer lecteurs, libraires, bloggeurs...
Finalement, je n'ai pas appris grand chose en plus, mais l'écouter m'a permis de confirmer ce que je pensais mais sans réussir vraiment à le formuler :
Ce roman est une jungle. Une jungle de roman, un roman qui, grâce à toutes ces histoires, mélange tous types de roman : roman d'aventures, roman policier un peu, roman feuilleton bien sûr, grâce à cette construction, biographie style XVIIè siècle (mais apparamment pas autant que l'auteur aurait voulu!)
La vraie junle du Mato Crosso, la jungle urbaine aussi où l'on suit le pauvre Nelson, et la jungle des sentiments...
Mais je suis sûre que tout ça n'est encore qu'une toute petite partie de tout ce qu'il y a à lire dans ce roman.
En tout cas, c'est sûr, ce roman est un roman à lire.
Un roman qui se réfléchit aussi, un roman pour lequel il faut prendre son temps. Un roman à relire, un jour. Et à relire encore.
Et pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, sachez que l'auteur a crée une sorte d'index sur son site Internet, qui va vous permettre de visualiser ce roman. Ou au moins de visualiser des objets et personnages dont il est question à un moment ou un autre.
Alors bien sûr, j'aurai encore plein de choses à dire, et sur le roman en lui même, et sur la soirée, mais je vais m'arrêter là parce que j'ai dit le principal. Qui, à vrai dire, tiens en deux lignes :
C'est un roman érudit, certes, mais tout de même accessible. Une lecture fastideuse mais excellente.