La part du mort, Yasmina Khadra
J'ai déjà lu plusieurs Yasmina Khadra mais c'était là mon premier polar de Yasmina Khadra.
J'aurai pu ne pas aimer. Après tout, un roman et un thriller, c'est très différent.
Et pourtant j'ai retrouvé l'univers de Yasmina Khadra.
Il n'y a rien d'autobiographique dans la part du mort (enfin sûrement un peu mais ce n'est pas le but en tout cas) mais il y a l'Algérie, et il y a la plume de cet auteur qui, inévitablement, me charme.
La part du mort est assez dense et je trouve, assez complexe à résumer.
Le commissaire Llob, qu'on connaît a priori grâce à d'autres polars (mais pas moi vu que c'était mon premier, comme vous l'avez compris) s'ennuie dans son bureau. Un jour, un ami à lui, professeur dans un asile psychiatrique l'appelle pour lui dire qu'un fou interné en prison a eu le droit à la grâce présidentielle et qu'il est dangereux, contrairement à ce qu'on croit.
A partir de là, tout s'imbrique.
Un officier de Llob se retrouve lui-même en prison, accusé d'avoir attenté à la vie d'un éminent de la société, Haj Thobane, vénéré et craint par tous.
Llob veut le sortir de là, persuadé de son innoncene.
Il va se rendre à Sidi Ba, un village qui a connu les massacres de la guerre d'indépendance. Avec une historienne, Soria, ils vont remuer le passé et déterrer les morts pour parvenir à leurs fins...
L'intrigue est dense en soi mais avance pas à pas.
C'est lent mais on tourne les pages avec facilité toujours pour la même raison : la plume de Khadra. A couper le souffle. Il peut décrire des horreurs et en faire une poésie.
J'ai beaucoup aimé le comissaire Llob, bon et honnête, droit et fidèle mais prêt à à casser en quatre le premier qui l'emmerde, que ça soit parce qu'il était du mauvais côté pendant la guerre ou pour une simple réflexion pas bien méchante...
Un héros comme ça, qui se fout de tout le monde, qui n'a de respect pour pas grand monde si ce n'est sa femme et sa patrie, ce n'est pas courant.
En plus de tout cette intrigue dense, de ce personnage hors du commun, de cette écriture extraodinairement belle, Yasmina Khadra dépeint une Algérie au bord d'une guerre civile, pas du tout remise de la guerre d'indépendance. Il dépeint la ville d'Alger sous ses plus belles et sous plus laides coutures.
Le fond historique est très important, évidemment, et rend une note très crédible à toute cette histoire.
Ca donne d'ailleurs très envie d'aller s'intéresser de plus près à la guerre d'Algérie qui pour moi, ne ressemble qu'à des souvenirs de cours d'histoire au lycée.
En bref, une réussite ! Un Yasmina Khadra comme j'aime ! Ce qui est bien, c'est que j'en ai encore trois autres à lire !
J'aurai pu ne pas aimer. Après tout, un roman et un thriller, c'est très différent.
Et pourtant j'ai retrouvé l'univers de Yasmina Khadra.
Il n'y a rien d'autobiographique dans la part du mort (enfin sûrement un peu mais ce n'est pas le but en tout cas) mais il y a l'Algérie, et il y a la plume de cet auteur qui, inévitablement, me charme.
La part du mort est assez dense et je trouve, assez complexe à résumer.
Le commissaire Llob, qu'on connaît a priori grâce à d'autres polars (mais pas moi vu que c'était mon premier, comme vous l'avez compris) s'ennuie dans son bureau. Un jour, un ami à lui, professeur dans un asile psychiatrique l'appelle pour lui dire qu'un fou interné en prison a eu le droit à la grâce présidentielle et qu'il est dangereux, contrairement à ce qu'on croit.
A partir de là, tout s'imbrique.
Un officier de Llob se retrouve lui-même en prison, accusé d'avoir attenté à la vie d'un éminent de la société, Haj Thobane, vénéré et craint par tous.
Llob veut le sortir de là, persuadé de son innoncene.
Il va se rendre à Sidi Ba, un village qui a connu les massacres de la guerre d'indépendance. Avec une historienne, Soria, ils vont remuer le passé et déterrer les morts pour parvenir à leurs fins...
L'intrigue est dense en soi mais avance pas à pas.
C'est lent mais on tourne les pages avec facilité toujours pour la même raison : la plume de Khadra. A couper le souffle. Il peut décrire des horreurs et en faire une poésie.
J'ai beaucoup aimé le comissaire Llob, bon et honnête, droit et fidèle mais prêt à à casser en quatre le premier qui l'emmerde, que ça soit parce qu'il était du mauvais côté pendant la guerre ou pour une simple réflexion pas bien méchante...
Un héros comme ça, qui se fout de tout le monde, qui n'a de respect pour pas grand monde si ce n'est sa femme et sa patrie, ce n'est pas courant.
En plus de tout cette intrigue dense, de ce personnage hors du commun, de cette écriture extraodinairement belle, Yasmina Khadra dépeint une Algérie au bord d'une guerre civile, pas du tout remise de la guerre d'indépendance. Il dépeint la ville d'Alger sous ses plus belles et sous plus laides coutures.
Le fond historique est très important, évidemment, et rend une note très crédible à toute cette histoire.
Ca donne d'ailleurs très envie d'aller s'intéresser de plus près à la guerre d'Algérie qui pour moi, ne ressemble qu'à des souvenirs de cours d'histoire au lycée.
En bref, une réussite ! Un Yasmina Khadra comme j'aime ! Ce qui est bien, c'est que j'en ai encore trois autres à lire !