Les intermittences de la mort, José Saramago
José Saramago a un don pour imaginer des choses incroyables qui dérouteraient complètement le fonctionnement de notre société, si elles venaient à se réaliser un jour.
Ici, il imagine un pays quelconque où la mort va prendre des vacances. "Et le lendemain, personne ne mourut".
Ca commence comme une évangile. Et pendant six mois, dans ce pays et ce pays uniquement, personne ne meurt.
Enfin la vie éternelle ? Est-ce si bien que ce qu'on a toujours voulu croire ? Eh bien non. Ne plus mourir est synonyme de problèmes sociaux, de problèmes écnomiques, de problèmes de place. Car on ne meurt pas, certes, mais on n'a pas la jeunesse éternelle non plus.
Jusqu'à ce qu'un jour, la mort décide de reprendre du service.
On va alors suivre la mort, telle que José Saramago l'imagine. C'est à dire la mort des être humains uniquement et dans ce pays là uniquement. Pas la Mort avec une majuscule. Non, la Mort avec une majuscule, elle, semble plutôt exster pour la fin des temps.
La deuxième partie du roman se déroule donc autour de la mort et du fait qu'un violoncelliste qui aurait dû mourir, est toujours vivant.
La mort va alors utiliser des subterfuges pour arriver à ses fins...
Que dire ?
C'est du Saramago tout craché. Avec ces phrases longues, sa ponctuation bien à lui, avec une touche d'humour parfois, avec ce thème si propre à Saramago...
J'ai aimé, comment pourrais-je ne pas aimer ? Mais un petit quelque chose m'a gênée. Ce petit quelque chose tient surtout dans la tournure que prend le récit lorsque nous suivons la mort elle-même, que nous la voyons écrire ses lettre violettes... J'ai continué de lire parce que cet écrivain portugais a une plume extraordinaire, mais cela partait beaucoup plus dans une espèce de conte ou de fable fantastique, qui m'a moins plu.
En y réfléchissant, il y a beaucoup d'autres choses qui m'ont plu. Notamment la place que tient l'Eglise. Parce que, évidemment, s'il la mort n'est plus, cela pose aussi un problème à l'Eglise et à dieu. J'ai eu comme l'impression qu'il essayait de nous dire que l'Eglise ne servait à rien, qu'elle faisait semblant juste pour rassurer les humains (il le dit très clairement d'ailleurs à un moment donné). Et si je respecte les choix religieux de chacun, cela correspond tout à fait à la vision que j'ai moi-même de la religion.
Et puis autant être honnête, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il a essayé de nous montrer par les intermittences de la mort. Est-ce tout simplement qu'on devrait se rendre compte de la chance que l'on a de vivre et de mourir ? Qu'on devrait arrêter de se plaindre ou d'avoir peur de la mort ? Peut-être qu'il veut nous montrer qu'il ne faut pas avoir peur de la mort après tout, vu le chaos que ce serait si elle n'était plus et qu'on vivrait tous, vieux et malades, sans peronne pour payer nos retraites!
Bref, ce fut un billet un peu fouilli mais finalement, c'est toujours très délicat de parler d'un roman de Saramago parce que c'est à la fois complexe par les métaphores suggérées, un peu lourd par la ponctuation mais génial par le tout combiné !
Ici, il imagine un pays quelconque où la mort va prendre des vacances. "Et le lendemain, personne ne mourut".
Ca commence comme une évangile. Et pendant six mois, dans ce pays et ce pays uniquement, personne ne meurt.
Enfin la vie éternelle ? Est-ce si bien que ce qu'on a toujours voulu croire ? Eh bien non. Ne plus mourir est synonyme de problèmes sociaux, de problèmes écnomiques, de problèmes de place. Car on ne meurt pas, certes, mais on n'a pas la jeunesse éternelle non plus.
Jusqu'à ce qu'un jour, la mort décide de reprendre du service.
On va alors suivre la mort, telle que José Saramago l'imagine. C'est à dire la mort des être humains uniquement et dans ce pays là uniquement. Pas la Mort avec une majuscule. Non, la Mort avec une majuscule, elle, semble plutôt exster pour la fin des temps.
La deuxième partie du roman se déroule donc autour de la mort et du fait qu'un violoncelliste qui aurait dû mourir, est toujours vivant.
La mort va alors utiliser des subterfuges pour arriver à ses fins...
Que dire ?
C'est du Saramago tout craché. Avec ces phrases longues, sa ponctuation bien à lui, avec une touche d'humour parfois, avec ce thème si propre à Saramago...
J'ai aimé, comment pourrais-je ne pas aimer ? Mais un petit quelque chose m'a gênée. Ce petit quelque chose tient surtout dans la tournure que prend le récit lorsque nous suivons la mort elle-même, que nous la voyons écrire ses lettre violettes... J'ai continué de lire parce que cet écrivain portugais a une plume extraordinaire, mais cela partait beaucoup plus dans une espèce de conte ou de fable fantastique, qui m'a moins plu.
En y réfléchissant, il y a beaucoup d'autres choses qui m'ont plu. Notamment la place que tient l'Eglise. Parce que, évidemment, s'il la mort n'est plus, cela pose aussi un problème à l'Eglise et à dieu. J'ai eu comme l'impression qu'il essayait de nous dire que l'Eglise ne servait à rien, qu'elle faisait semblant juste pour rassurer les humains (il le dit très clairement d'ailleurs à un moment donné). Et si je respecte les choix religieux de chacun, cela correspond tout à fait à la vision que j'ai moi-même de la religion.
Et puis autant être honnête, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il a essayé de nous montrer par les intermittences de la mort. Est-ce tout simplement qu'on devrait se rendre compte de la chance que l'on a de vivre et de mourir ? Qu'on devrait arrêter de se plaindre ou d'avoir peur de la mort ? Peut-être qu'il veut nous montrer qu'il ne faut pas avoir peur de la mort après tout, vu le chaos que ce serait si elle n'était plus et qu'on vivrait tous, vieux et malades, sans peronne pour payer nos retraites!
Bref, ce fut un billet un peu fouilli mais finalement, c'est toujours très délicat de parler d'un roman de Saramago parce que c'est à la fois complexe par les métaphores suggérées, un peu lourd par la ponctuation mais génial par le tout combiné !