Je veux vivre, Jenny Downham
Tessa a 16 ans et est atteinte d'une leucémie. Avant de mourir, elle décide, comme le dit si bien le titre de ce roman, qu'elle veut vivre.
C'est à dire ?
Elle établit une liste des choses qu'elle veut faire avant de mourir : tomber amoureuse, faire l'amour avec un garçon mais aussi faire le plus de choses illégales dans une journée ou bien encore dire oui à tout, le temps d'une journée.
J'ai ouvert ce livre parce qu'il a été édité aussi en jeunesse et qu'en ce moment, comme vous pouvez le constater, je m'essaie à ce genre pour des raisons professionnelles. Et je dois avouer que j'ai du mal à tomber sur des coups de coeur. Alors je me suis dit qu'un thème fort comme ça me conviendrait, puisqu'en général, j'aime les romans qui boulversent.
Et bien je dois dire que j'ai été très déçue. Certes, on peut dire que cette Tessa est attachante mais finalement, j'ai eu beaucoup plus d'affection pour son petit frère parce qu'il se comporte comme un vrai gamin de 11 ans. Parce que même s'il comprend que sa soeur va mourir, c'est toujours important pour lui d'épater la galerie avec un tour de magie.
En ce qui concerne la liste de Tessa, j'ai vraiment eu le sentiment de lire une énumération des choses à faire sans ressentir aucune émotion.
Et quand je tombais par hasard sur un rebondissement et que je me disais alors "chouette, il va se passer quelque chose" et bien non.
Je suis très méchante quand même. J'ai lu ce roman jusqu'au bout en espérant d'y trouver une forte émotion à chaque page tournée.
Or je l'ai lu comme on feuillette un magazine.
Et c'est bien pour ça que j'ai été déçue.
Mais peut être que quelqu'un d'autre sera beaucoup plus touché à la lecture de cette fin de vie d'une jeune fille qui est née pour ne connaître que les médicaments et les hopitaux.
En fait, le livre a beau faire 400 pages, j'ai l'impression que le tout manquait d'épaisseur.
Que peut être, j'aurai pu sentir plus de choses si j'avais pu lire les ressentis du père, de la mère, du frère, de la meilleur ami et du voisin. Parce que tous ces personnages là me sont apparus beaucoup plus sensibles que Tessa elle-même.