Le poète, Michael Connelly
Alors imaginez un peu ma réaction quand, après une lecture déjà très forte, je découvre dès les premières pages un héros, Jack McEvoy, journaliste, qui apprend la mort de son frère jumeau...
Evidemment, j'ai tout de suite été complètement happée. Evidemment, le début de ce polar fut vraiment très très fort pour moi. J'en aurai pleuré presque.
Mais petit à petit, le fait que ce soit la mort d'un frère jumeau qui démarre toute cette enquête, toute cette histoire, s'oublie un peu.
On est là pour comprendre ce suicide, si suicide il y a...
Et c'est vraiment génial !
Surtout que de temps à autre, on découvre dans un chapitre un autre personnage, Gladden, qui n'a rien à voir avec le journaliste et les agents du FBI. Et on comprend assez vite que c'est vers lui que le FBI et Jack doivent se diriger. C'est donc très intéressant de voir le déroulement de l'enquête, de voir comment ils vont arriver jusqu'à lui et de voir comment lui évolue pendant ce temps là.
Parce qu'on ne sait rien finalement.
Ce policier est donc absolument génial. (je sais, je l'ai déjà dit !) Vous vous dites déjà ça au moment où on pense que tout est résolu. Mais il reste encore bien 200 pages à lire. Et alors, que peut-il bien se passer pendant tout ce temps là ?
Eh bien tout plein de rebondissements, tout plein de questions qui resteront parfois sans réponses, tout un aspect psychologique et psychopathologique qui me fait toujours adorer ce genre qu'est le policier.
On m'avait dit que ce titre était le meilleur de Michael Connelly. N'ayant lu que Echo Park que j'ai trouvé bien mais sans plus, je veux bien le croire !