Quatre romans noirs, Tonino Benacquista
Dans ces quatre romans noirs, on trouve Antoine, un jeune homme qui ne demande pas grand chose à la vie et aux gens autour de lui, mais qui va se retrouver dans des histoires qui ne le lâcheront plus. Et que nous non plus, on ne lâchera pas.
La maldone des sleepings est sûrement celui que j'ai préféré. Benacquista nous emmenène dans un microcosmos auquel on ne s'attendrait pas. Antoine est couchettiste dans un train de nuit Paris-Rome.
J'ai adoré le manière dont Benacquista décrit les trains de nuit, ce qu'il s'y passe, l'amitié qui peut se lier entre couchettiste. Il m'a fait rire avec les italiens qui sont toujours en retard et les Suisses qui ne peuvent jamais être déconcentré. Et j'ai été complètemet happée par ce voyageur, le dormeur, que les français, les suisses et les italiens s'arrachent...
J'ai aimé tout autant les morsures de l'aube. Antoine est un parasite des grandes soirées à Paris. Avec son ami Bertrand, ils passent toutes leurs nuits à s'incruster dans les soirées, boire du champage et manger des petits fours pour se nourrir. On retrouve à nouveau une espcèe de microcosmos qu'on ne soupçonne pas d'exister... De nombreux parasites se retrouvent à ce genre de soirée. Antoine se fait même "ami' avec des gens réellement invités. C'est là que, pour entrée dans une soirée, il va prononcer le nom de Jordan.
Ce qu'il ne sait pas, c'est que Jordan, qui a tout l'attrait d'un vampire, est recherché par le maître de soirée...
Antoine va se prendre des coups, Antoine va jouer de toutes ces connaissances nocturnes, Antoine ne veut pas perdre Bertrand....
Tout comme dans la maldone des sleepings, j'ai tout aimé dans ce roman-là. On est tenu en haleine tout du long, et on ne s'attend à rien (en tout cas, pas moi).
J'ai commencé à me lasser du style avec le troisième roman, trois carrés rouges sur fond noir. Où Antoine perd une main, où tout le monde se bat pour des toiles d'art contemporain que tout le monde a oublié. A vrai dire, j'ai adoré le début. Antoine est passionné de billard et les détails du jeu et de l'ambiance sont vraiment bien décrites (j'ai jamais vraiment aimé joué au billard et pourtant, là, ça m'a donné envie!). Quant aux scènes où Antoine se retrouve à l'hôpital et découvre ce qui lui est arrivé, c'est tout simplement horrible.... Mais c'est génial.
Mon enthousiasme s'est un peu perdu par la suite parce que finalement, ces quatre romans sont tous un peu pareil et qu'il aurait peut être fallu ne pas les lire à la suite.
Mais Tonino a su reprendre mon attention avec des petits détails, avec une espcèce de polar un peu déjanté, avec le monde de quatre étudiants aux beaux-arts dans les années 60.
C'est donc tout naturellement que j'ai continué sur ma lancée en finissant les quatre romans par la commedia des ratés. Ce simple titre me fait rire, tout comme la petite allusion à la maldone des sleepings quand Antoine prend le train de nuit pour se rendre à Rome...
Et, ce que je n'ai pas mentionné dans les trois autres romans, c'est que j'ai beaucoup apprécié les bouts d'Italie, et d'italien que Tonino Benacquista insère par ci, par là. Ca donne l'impression de voyager, même quand on reste au coeur de Paris.
Je pense que j'ai beaucoup moins aimé ce quatrième roman, qui se passe en Italie, dans le village de Sora, où Antoine hérite d'une vigne dont personne n'a jamais voulu mais qui se met à faire des miracles. Et c'est là que tout le monde veut Antoine et ses terres. Et ils sont prêts à en payer le prix, à coup de rigatonis, de neuf millimètres, ou de protection du Vatican à vie...
Après la lecture de ces quatre romans à la suite, je ne peux vous dire que deux mots : lisez-les. Benacquista a vraiment un don. Que ce soit ces romans, ces BDs ou ces polars, j'ai aimé tout ce que j'ai lu de lui (et comme je n'ai pas tout lu, évidemment, je vais m'en garder encore un peu pour bien plus tard).
Lisez-les donc, pas forcément dans l'ordre, pas forcément à la suite. Mais vous verrez, pour moi, c'est vraiment génial !
La maldone des sleepings est sûrement celui que j'ai préféré. Benacquista nous emmenène dans un microcosmos auquel on ne s'attendrait pas. Antoine est couchettiste dans un train de nuit Paris-Rome.
J'ai adoré le manière dont Benacquista décrit les trains de nuit, ce qu'il s'y passe, l'amitié qui peut se lier entre couchettiste. Il m'a fait rire avec les italiens qui sont toujours en retard et les Suisses qui ne peuvent jamais être déconcentré. Et j'ai été complètemet happée par ce voyageur, le dormeur, que les français, les suisses et les italiens s'arrachent...
J'ai aimé tout autant les morsures de l'aube. Antoine est un parasite des grandes soirées à Paris. Avec son ami Bertrand, ils passent toutes leurs nuits à s'incruster dans les soirées, boire du champage et manger des petits fours pour se nourrir. On retrouve à nouveau une espcèe de microcosmos qu'on ne soupçonne pas d'exister... De nombreux parasites se retrouvent à ce genre de soirée. Antoine se fait même "ami' avec des gens réellement invités. C'est là que, pour entrée dans une soirée, il va prononcer le nom de Jordan.
Ce qu'il ne sait pas, c'est que Jordan, qui a tout l'attrait d'un vampire, est recherché par le maître de soirée...
Antoine va se prendre des coups, Antoine va jouer de toutes ces connaissances nocturnes, Antoine ne veut pas perdre Bertrand....
Tout comme dans la maldone des sleepings, j'ai tout aimé dans ce roman-là. On est tenu en haleine tout du long, et on ne s'attend à rien (en tout cas, pas moi).
J'ai commencé à me lasser du style avec le troisième roman, trois carrés rouges sur fond noir. Où Antoine perd une main, où tout le monde se bat pour des toiles d'art contemporain que tout le monde a oublié. A vrai dire, j'ai adoré le début. Antoine est passionné de billard et les détails du jeu et de l'ambiance sont vraiment bien décrites (j'ai jamais vraiment aimé joué au billard et pourtant, là, ça m'a donné envie!). Quant aux scènes où Antoine se retrouve à l'hôpital et découvre ce qui lui est arrivé, c'est tout simplement horrible.... Mais c'est génial.
Mon enthousiasme s'est un peu perdu par la suite parce que finalement, ces quatre romans sont tous un peu pareil et qu'il aurait peut être fallu ne pas les lire à la suite.
Mais Tonino a su reprendre mon attention avec des petits détails, avec une espcèce de polar un peu déjanté, avec le monde de quatre étudiants aux beaux-arts dans les années 60.
C'est donc tout naturellement que j'ai continué sur ma lancée en finissant les quatre romans par la commedia des ratés. Ce simple titre me fait rire, tout comme la petite allusion à la maldone des sleepings quand Antoine prend le train de nuit pour se rendre à Rome...
Et, ce que je n'ai pas mentionné dans les trois autres romans, c'est que j'ai beaucoup apprécié les bouts d'Italie, et d'italien que Tonino Benacquista insère par ci, par là. Ca donne l'impression de voyager, même quand on reste au coeur de Paris.
Je pense que j'ai beaucoup moins aimé ce quatrième roman, qui se passe en Italie, dans le village de Sora, où Antoine hérite d'une vigne dont personne n'a jamais voulu mais qui se met à faire des miracles. Et c'est là que tout le monde veut Antoine et ses terres. Et ils sont prêts à en payer le prix, à coup de rigatonis, de neuf millimètres, ou de protection du Vatican à vie...
Après la lecture de ces quatre romans à la suite, je ne peux vous dire que deux mots : lisez-les. Benacquista a vraiment un don. Que ce soit ces romans, ces BDs ou ces polars, j'ai aimé tout ce que j'ai lu de lui (et comme je n'ai pas tout lu, évidemment, je vais m'en garder encore un peu pour bien plus tard).
Lisez-les donc, pas forcément dans l'ordre, pas forcément à la suite. Mais vous verrez, pour moi, c'est vraiment génial !