Le canon de Lasselille, Jorn Riel
Comme dirait mon père "si j'arrive encore à lire c'est que je ne suis pas encore morte". Certes, j'ai réussi à lire c'est donc que ça va mieux !
Ceci dit, il m'a fallu plus de 48h pour réussir à ouvrir un livre.
Raison pour laquelle j'ai aussi décidé de faire une pause dans le demi-frère, que je n'abandonne pas, donc. J'ai envie de continuer. Mais pas tout de suite !
A la place, j'ai préféré rester du côté des scandinaves avec les racontars de Jorn Riel qui m'avaient bien plu lorsque j'ai lu La maison des célibataires.
Ceci dit, j'avais un peu peur car les avis sur La vierge froide lus un peu partout à la suite du club de lectures des blogueuses étaient, en général, plutôt négatifs.
De plus, Jorn Riel fait dans les courts récits, voire les nouvelles (ce qu'il appelle donc des racontars) et comme je n'aime pas trop ça, je suis partie avec un a priori négatif.
Et pourtant j'ai beaucoup aimé !
Pour la simple et bonne raisons que dans les différents racontars on retrouve les mêmes personnages, et même parfois d'un racontar à l'autre, on revient rapidement sur un récit déjà relaté (ou pas encore d'ailleurs)
Il y a donc ici 7 racontars, Alice, où l'on découvre Lodvig en pleine déprime après la disparition de son fidèle Laban. Les touristes, où le directeur de la compagnie de chasse décide d'envoyer des touristes via une croisièe de luxe dans le nord-est du Groenland. Le voyage de tous les dangers, où William Le noir entreprend, accompagné de Fjordur un voyage dangereux afin de remplir la promesse que Bjorken a faite à Lasseille : lui ramener un canon de signalisation. Le canon de Lasselille, où l'on apprend donc ce qu'il va se passer avec le fameux canon. La roulette russe, où Lodvig essaie de ramener à la vie l'un des touristes (métaphore? pas sûr!) Le porteur libre, où les touristes, encore, amène de la fraîcheur chez Anton et Herbert. Et enfin Le traineau à vent, où Doc et Mortensen défient de manière inexplicable le vent !
Les personnages sont tous des chasseurs du nord-est du Groenland (un pays intriguant d'après ce que Jorn Riel nous raconte là !), que l'on retrouve donc ici et là dans chaque récit.
Bref, je n'ai pas du tout été déçue par ces récits, qui m'ont semblé être tout simplement des tranches de vie dans un pays si lointain, si froid, si différent où les hommes voient leur fiancée une fois par an (et en sont satisfait!), où certains aiment beaucoup plus les animaux que les hommes et où d'autres se vouent même à être écrivain !
Des racontars très divertissants et qui m'ont permis un voyage très amusant sans même avoir quitté mon lit !
PS : livre lu, évidemment, pour le challenge ABC. Lettre R. Pays : Danemark.