Le destin miraculeux d'Edgar Mint, Brady Udall
Le petit Edgar, 7 ans, va se faire rouler sur la tête par la jeep du facteur. Et miraculeusement, grâce à Barry Pinkley qui est persuadé que malgré tout, le petit doit vivre, il va en effet s'en sortir avec pour seules séquelles ce que les médecins appellent la "dysgraphie", soit le fait de ne pas être capable d'écrire.
Edgar va alors écrire grâce à une machine à écrire, une belle Hermès Jubilé qui l'accompagnera tout au long de sa vie.
Vie qu'on suivra grâce à quatre grandes étaphes : Sainte-Divine l'hôpital, Willie Sherman l'école, Richland la famille et enfin Stony Run.
Tout le monde m'avait dit que ce livre était génial. Personne n'avait tort. Mais personne ne m'avait dit que ce livre était si dur et si triste !
Surtout pendant les deux premières parties... je me suis dit tout du long 'pauvre p'tit bonhomme'...
Bon heureusement qu'on est quand même en Amérique et que, sans trop spoiler, je peux vous dire que ça se termine bien mais après avoir lu ça, j'ai vraiment envie de lire quelque chose de léger et de drôle parce que certes, c'est très bien mais c'est pas facile à digérer la vie de ce petit Edgar !
En tout cas, si le sujet en soi est lourd, je dois dire que le tout se laisse lire assez facilement, qu'on devient vite très attaché à Edgar et à tous ces personnages qui gravitent plus ou moins autour de lui.
Il n'y a que le personnage de Barry Pinkley que j'ai vraiment eu du mal à cerner, et donc à aimer.
Bref, un destin à suivre, c'est sûr, même si c'est parfois dur de lire toutes ces pages écrites par Edgar lui même (qui de temps à autre parle de Edgar à la 3è personne du singulier, ça fait un drôle d'effet qui, je trouve, donne un aspect très réel au personnage et aux séquelles psychologiques qu'il a pu avoir)
Merci donc beaucoup à Fashion de me l'avoir prêté !
PS : livre lu dans le cadre du challenge ABC, lettre U, pays Etats-Unis.
PPS : il me reste donc 17 livres à lire en 63 jours... Suspens ;-)