Le radeau de pierre, José Saramago
Ce que j'adore par dessus tout chez Saramago, ce sont les thèmes qu'il aborde. En me promenant dans une librairie aujourd'hui, j'ai lu la 4è de couverture de son dernier roman intitulé Les Intermittences de la mort, dans lequel un pays jamais nommé se retrouve avec la vie éternelle. Sauf que la vie éternelle se révèle être une éternelle vieillesse...
Ca m'a donné très envie de le lire, comme à peu près tous les romans de cet auteur à vrai dire...
Enfin bon, je ne suis pas là pour vous parler d'une quatrième de couverture ou de tous les livres de cet auteur que je n'ai pas lu mais de son roman Le radeau de pierre.
Ici, le Portugal et l'Espagne se voit détachés du reste de l'Europe... Cette peninsule, appelée ainsi tout au long du roman pour cause pratique même si elle n'est vite plus une péninsule, devient donc rapidement un radeau de pierre, qui va connaître lui même diverses trajectoires...
On va alors avoir le droit à toute une narration sur ce qu'il va se passer, sur les décisions prises par les différents gouvernements, sur les émeutes, les crises de panique ou les crises de soutien qui arrivent ça et là. Mais on va surtout suivre quatre personnes et un chien qui ont toutes été témoin ou acteur plutôt de signes avant coureur de ce détachement de la péninsule : Joanna Carda va tracer un trait sur le sol avec un bâton d'orme et ce trait ne s'effacera jamais, Joaquin Sassa lance une pierre très lourde à une distance incroyable, José Anaiço est suivi partout par des milliers d'étourneaux, Pedro Orce (un espagnol, les autres sont portugais) sent la terre trembler.
Et grâce à ces signes, ils vont partir d'abord à deux, puis à trois, puis à quatre, ils vont se retrouver et vont effectuer ensemble un voyage.
Je dois dire que j'ai trouvé, pour une fois, le style de Saramago très lourd. Comme d'habitude, il ne respecte pas les règles de ponctuation, mais dans ce récit-là, j'ai trouvé ça particulièrement dur à suivre. Pourtant, ça ne m'avait pas du tout fait cet effet quand j'ai lu L'aveuglement, et un peu mais pas autant avec L'autre comme moi.
Du coup, je pense que je suis passée à côté de plein de choses parce que j'ai eu du mal à rester tout le temps aussi concentrée que nécessaire.
J'ai beaucoup aimé, mais c'était plus facile de suivre les aventures de quatre protagonistes que tout le reste. Peut-être parce qu'il s'agit aussi de politique (il faut savoir que le roman a été écrit en 1986 et traduit (par Claude Fagès) en 1990, la situation de l'Europe était donc loin d'être la même qu'aujourd'hui!), mais aussi beaucoup de sciences géologiques.
Je dois quand même dire que je suis vraiment très impressionnée par l'auteur qui nous parle aussi bien des actions prises par les gouvernements que des plaques sismiques ou des glissements de terrains, ou encore d'une belle histoire d'amitié, truffée de petits détails insolites, baroques, extraodinaires ou fantastiques.
Même si je l'avoue, je n'ai pas tout compris au but du voyage effectuer par les personnages principaux, à part justement peut être le fait d'être ensemble dans les moments difficiles et de s'aimer malgré les différences.
Donc si Le radeau de pierre n'est pas mon préféré de l'auteur parmi ceux que j'ai lu jusque là, ça me confirme que lui et moi on s'entend bien et que je vais aller en lire d'autres (notamment son dernier donc ;-))
PS : livre lu dans le cadre du challenge ABC (comme probablement les vingt livres qui vont suivre ;-)), lettre S, pays : Portugal
PPS : il me reste donc 19 livres à lire en 68 jours (et beaucoup de pavés!)
Ca m'a donné très envie de le lire, comme à peu près tous les romans de cet auteur à vrai dire...
Enfin bon, je ne suis pas là pour vous parler d'une quatrième de couverture ou de tous les livres de cet auteur que je n'ai pas lu mais de son roman Le radeau de pierre.
Ici, le Portugal et l'Espagne se voit détachés du reste de l'Europe... Cette peninsule, appelée ainsi tout au long du roman pour cause pratique même si elle n'est vite plus une péninsule, devient donc rapidement un radeau de pierre, qui va connaître lui même diverses trajectoires...
On va alors avoir le droit à toute une narration sur ce qu'il va se passer, sur les décisions prises par les différents gouvernements, sur les émeutes, les crises de panique ou les crises de soutien qui arrivent ça et là. Mais on va surtout suivre quatre personnes et un chien qui ont toutes été témoin ou acteur plutôt de signes avant coureur de ce détachement de la péninsule : Joanna Carda va tracer un trait sur le sol avec un bâton d'orme et ce trait ne s'effacera jamais, Joaquin Sassa lance une pierre très lourde à une distance incroyable, José Anaiço est suivi partout par des milliers d'étourneaux, Pedro Orce (un espagnol, les autres sont portugais) sent la terre trembler.
Et grâce à ces signes, ils vont partir d'abord à deux, puis à trois, puis à quatre, ils vont se retrouver et vont effectuer ensemble un voyage.
Je dois dire que j'ai trouvé, pour une fois, le style de Saramago très lourd. Comme d'habitude, il ne respecte pas les règles de ponctuation, mais dans ce récit-là, j'ai trouvé ça particulièrement dur à suivre. Pourtant, ça ne m'avait pas du tout fait cet effet quand j'ai lu L'aveuglement, et un peu mais pas autant avec L'autre comme moi.
Du coup, je pense que je suis passée à côté de plein de choses parce que j'ai eu du mal à rester tout le temps aussi concentrée que nécessaire.
J'ai beaucoup aimé, mais c'était plus facile de suivre les aventures de quatre protagonistes que tout le reste. Peut-être parce qu'il s'agit aussi de politique (il faut savoir que le roman a été écrit en 1986 et traduit (par Claude Fagès) en 1990, la situation de l'Europe était donc loin d'être la même qu'aujourd'hui!), mais aussi beaucoup de sciences géologiques.
Je dois quand même dire que je suis vraiment très impressionnée par l'auteur qui nous parle aussi bien des actions prises par les gouvernements que des plaques sismiques ou des glissements de terrains, ou encore d'une belle histoire d'amitié, truffée de petits détails insolites, baroques, extraodinaires ou fantastiques.
Même si je l'avoue, je n'ai pas tout compris au but du voyage effectuer par les personnages principaux, à part justement peut être le fait d'être ensemble dans les moments difficiles et de s'aimer malgré les différences.
Donc si Le radeau de pierre n'est pas mon préféré de l'auteur parmi ceux que j'ai lu jusque là, ça me confirme que lui et moi on s'entend bien et que je vais aller en lire d'autres (notamment son dernier donc ;-))
PS : livre lu dans le cadre du challenge ABC (comme probablement les vingt livres qui vont suivre ;-)), lettre S, pays : Portugal
PPS : il me reste donc 19 livres à lire en 68 jours (et beaucoup de pavés!)