Pourquoi j'ai mangé mon père, Roy Lewis

Ce livre a fait couler beaucoup d'encre sur les vagues de la blogosphère littéraire mais il m'aura fallu lire de nombreux articles avant d'avoir envie, peut-être, de m'y mettre.
Je sais que j'ai vu un article au sujet de ce livre chez l'un d'entre vous, mais, et j'ai honte, je ne sais plus du tout qui !! En tout cas, c'est grâce à la gentillesse de Delphine qui me l'a prêté que j'ai pu savoir de quoi il en ressortait.

J'ai ouvert ce roman sans me souvenir du tout de quoi il s'agissait. Je ne lis presque plus les 4è de couverture maintenant que je vous lis !
Du coup, il y a souvent l'effet de surprise qui n'est pas négligeable...

Il s'agit donc ici de la famille de Edouard, chef de famille, qui veut tout faire pour connaître le progrès et que ses enfants et les enfants de ses enfants vivent dans un monde meilleur.
Le roman se passe à l'ère de la préhistoire (ne me demandez pas laquelle exactement!), et c'est Ernest, un des fils de Edouard, qui nous raconte les mésaventures de sa famille.

Objectivement, ce livre est très intéressant et drôle même parfois. On y découvre comment les hommes ont appréhender le feu, comment ils ont découvert l'art, comment ils décident d'évoluer...
Parce que l'évolution est au coeur de ce roman écrit par un antrhopologue anglais, ai-je appris après avoir lu ce livre (vu que j'ai lu la 4è de couverture après!)
Ernest parle donc dans le même langage que nous. Son père à un moment donné, alors qu'il rencontre une autre tribu, demande "do you speak english?", "sprechen Sie deutsch ?"
Ils parlent entre eux de la Chine et de l'Amérique, des métiers vers lesquels les enfants pourront se tourner...

Je trouve l'idée excellente et originale. Vraiment, objectivement, c'est un livre que je conseille à tout le monde.
Mais, parce qu'il y a un mais bien sûr, je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dedans.

J'ai eu envie d'abandonner une ou deux fois, mais j'ai continué, sans vraiment me forcer non plus, par curiosité.
Pour voir jusqu'où ils iraient dans leur idée du progrès.

En soi, c'est un roman pour lequel j'aurai pu avoir un très gros coup de coeur. Il y a de très bons ingrédients, ça, je ne peux pas le nier.
Mais comme dirait Stéphanie, il y a des moments pour rencontrer un livre, et je crois tout simplement que ce n'était pas le moment !

Et si vous ne l'avez pas lu, ne vous arrêtez donc pas à mon avis. Continuez à chercher un peu partout sur la blogosphère tous les articles élogieux que ce livre mérite !

Et un grand merci à Delphine de me l'avoir prêté !