Pars vite et reviens tard, Fred Vargas

Publié le par Emeraude

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Je vais vous avouer une chose, chers lecteurs : je n'arrive pas à écrire un billet sur ce livre!

J'ai décidé, depuis que les millenium de Stieg Larsson me font de l'oeil et depuis que je suis tombée amoureuse de Joe Morelli, de me mettre à lire des polars.
En effet, je répètais sans cesse et partout que je n'aimais pas ça.
A vrai dire, le dernier polar que j'ai lu doit remonter aux années lycées, voire collège. Autant dire... il y a quelques années quand même. En tout cas suffisamment pour pouvoir remettre mes goûts à l'ordre du jour.

J'ai aimé figurez vous et j'en redemande même.
Parce que justement, là, je n'ai pas vraiment de point de comparaison.
Je ne sais pas quoi dire, pas par où commencer, je n'arrive pas à déceler exactement ce qui m'a plu.

C'est très frustrant, je vous assure! (pas autant qu'un chat qui fait pipi sur le canapé, je vous rassure ;-))

Je vais tout de même m'y essayer parce qu'après tout, c'est pour ça que vous êtes en train de lire cet article.

Pars vite et reviens tard
commence avec un marin breton vivant sur Paris, à Montparnasse bien sûr (si jamais il doit rentrer chez lui, c'est plus pratique), et qui, pour payer son loyer, a réinventé le métier de Crieur.
Il ne crie pas les nouvelles de la journée comme son arrière arrière arrière grand-père qui lui rend parfois visite, mais les annonces des gens qui laissent ce qu'ils ont à dire dans l'urne mise à disposition à cet effet.
Et puis ça continue par une dame qui prend peur parce que des "4" à l'envers sont peints sur les portes de son immeuble.
On apprend à connaître aussi le commissaire Adamsberg et petit à petit, tout va se recouper.

J'ai trouvé une touche d'humour très plaisante tout au long de ce bouquin, notamment au niveau des personnages et des petits détails qui font leur personnalité.
J'ai d'ailleurs été vite attachée à chacun d'eux. Avec chacun leur histoire, leur secret, leur défaut, leur particuliarité qui fait qu'on pourrait se croire à la campagne en plein carrefour Edgar Quinet - Delambre.
J'ai aimé ce commissaire qui n'est pas capable de se rappeler des noms, des dates et qui ne peut rester plus de vingt minutes assis.
J'ai surtout aimé Joss Le Guern, le fameux Crieur qui se fait une fortune avec ce qui semble être, a priori, complètement stupide. Ca m'a donné envie de voir ce que ça donnerait, pour de vrai, si quelqu'un essayait ce métier là, dans ce quartier là.

Quant à l'intrigue, elle se met en place au fur et à mesure et évidemment, je n'aurai jamais pu deviner qui était le tueur, mais je trouve que dans une histoire de famille et de quartier qui peut sembler complètement déjantée, tout est ultra logique.
Il faut avouer que là dessus, Fred Vargas s'en sort superbement bien.

Enfin, alors que la fin approchait, je me rendais compte que je ne voulais pas que ça s'arrête.
Avant, quand je lisais des polars, ce que je n'aimais pas, entre autres, c'est le fait de tourner les pages à toute vitesse juste pour savoir qui est le tueur.
Ici, (et je ne sais pas si c'est les années qui se sont écoulées depuis mon dernier polar ou Fred Vargas tout simplement), j'avais beau avoir envie de comprendre (et pas forcément de savoir qui est le tueur, il y a ici une nuance importante!), je n'avais pas envie de les lâcher, tous ces gens-là.
Je lisais le plus lentement possible (et je lis vite, malgré moi), afin de pouvoir garder cette vie de quartier, ces personnages attachants et un tout petit peu illuminés dans leur tête.

Bref, cette expérience polar ne m'a absolument pas déçue !

PS : Merci Stéphanie de me l'avoir prêté!
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N
<br /> J'ai également adoré ce polar!<br /> <br /> <br />
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H
Mon premier Vargas, et pas mon dernier.<br /> Du bon polar, très agréable à la lecture.<br /> L'adaptation ciné n'est pas mal non plus.
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A
Il est dans mon challenge 2007 donc il ne devrait pas tarder à finir sur ma table de chevet !
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E
Il te reste encore un peu de temps!
R
Très bon choix que de lire du Fred Vargas. j'étais moi même réticent à lire des polars, mais j'ai beaucoup entendu de cet auteur et m'y suis enfin frotté cet été avec "l'homme à l'envers". Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce fut une découverte interessante.<br /> Bien à toi<br /> Rémy
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L
toi aussi tu louches sur stieg larson ?:o)
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E
Eh oui! J'ai déjà demandé à Fashion de me les prêter ;-)