Mr Vertigo, Paul Auster
Je crois que ça va être difficile pour moi de faire un billet clair sur ce livre. Pour commencer, c'est la première fois que je fais un article plusieurs jours après avoir fini, et qui plus est, ayant enchaîné deux bouquins entre temps !
Mais j'aurai probablement commencé cet article par la même phrase en ayant écrit ce billet à chaud.
Mr Vertigo, c'est un gamin de 9 ans, Walter, recueillé dans la rue par Master Yehudi, à Saint-Louis, lui promettant que le jour de ses 13 ans, il saura voler (dans les airs bien sûr, le petit Walt savait déjà volé autrement tout seul!)
J'ai été étonnée au début car j'ai plutôt l'habitude de lire chez Auster des hommes d'une trentaine d'années, vivant entre les années 70 et les années 90, en général dans l'état de New York.
Et là, me voilà voyager à la fin des années 20, avec un gamin de 9 ans, qui apprend à voler!
Le récit est fantastique et bien que m'ayant plu, je n'ai pu m'empêcher de me dire que c'était assez inhabituel de la part de Auster.
Le roman est composé de plusieurs parties, cinq ou six je crois. Et j'ai eu l'impression de lire cinq ou six bouquins, parlant tous du même personnage à des âges différents, et j'ai ressenti cinq ou six émotions différentes.
La première donc, l'étonnement et la surprise (plutôt agréable)
La deuxième, l'ennui. J'ai délaissé le livre pendant deux jours...
La troisième, la joie de voir le petit Walt s'épanouir, grandir, réussir, trouver sa voie.
La quatrième, c'était plutôt une sensation. Une sensation agréable de voir que j'étais incapable de prévoir la suite des évènements. Car tout ce qui pouvait se prévoir se passait en 50 pages et il y en avait encore plein derrière. Mais que peut-il bien se passer ?
Ensuite, le petit Walt devient adulte et grandit vite, très vite même.
Et ce n'est tout simplement plus la même histoire.
Comment dire ?
Je ne sais pas.
Pour changer, j'étais au boulot quand je l'ai fini. Mon collègue m'a demandé si j'avais aimé. Je lui ai répondu honnêtement que je ne savais pas. Deux jours et deux livres plus tard, l'opinion reste inchangée.
Une plume toujours aussi agréable à lire (même si j'aurai bien fait un saut de quelques pages pour m'éviter une leçon d'histoire du baseball qui me laisse pour ainsi dire de marbre), une histoire différente, intéressante et intriguante mais au début seulement. Enfin, un début qui dure quand même bien la moitié du roman.
Je sais que vous avez tous lu du Paul Auster. Avez-vous lu celui-là ??? Qu'en avez-vous pensé ? Parce que vraiment, j'ai beau essayé d'écrire quelque chose de censé, la seule chose qui me vient reste, et restera je crois : "je ne sais pas" (mais peut-être peut-on traduire ça par un simple "bof, c'est pas son meilleur..." ???
Mais j'aurai probablement commencé cet article par la même phrase en ayant écrit ce billet à chaud.
Mr Vertigo, c'est un gamin de 9 ans, Walter, recueillé dans la rue par Master Yehudi, à Saint-Louis, lui promettant que le jour de ses 13 ans, il saura voler (dans les airs bien sûr, le petit Walt savait déjà volé autrement tout seul!)
J'ai été étonnée au début car j'ai plutôt l'habitude de lire chez Auster des hommes d'une trentaine d'années, vivant entre les années 70 et les années 90, en général dans l'état de New York.
Et là, me voilà voyager à la fin des années 20, avec un gamin de 9 ans, qui apprend à voler!
Le récit est fantastique et bien que m'ayant plu, je n'ai pu m'empêcher de me dire que c'était assez inhabituel de la part de Auster.
Le roman est composé de plusieurs parties, cinq ou six je crois. Et j'ai eu l'impression de lire cinq ou six bouquins, parlant tous du même personnage à des âges différents, et j'ai ressenti cinq ou six émotions différentes.
La première donc, l'étonnement et la surprise (plutôt agréable)
La deuxième, l'ennui. J'ai délaissé le livre pendant deux jours...
La troisième, la joie de voir le petit Walt s'épanouir, grandir, réussir, trouver sa voie.
La quatrième, c'était plutôt une sensation. Une sensation agréable de voir que j'étais incapable de prévoir la suite des évènements. Car tout ce qui pouvait se prévoir se passait en 50 pages et il y en avait encore plein derrière. Mais que peut-il bien se passer ?
Ensuite, le petit Walt devient adulte et grandit vite, très vite même.
Et ce n'est tout simplement plus la même histoire.
Comment dire ?
Je ne sais pas.
Pour changer, j'étais au boulot quand je l'ai fini. Mon collègue m'a demandé si j'avais aimé. Je lui ai répondu honnêtement que je ne savais pas. Deux jours et deux livres plus tard, l'opinion reste inchangée.
Une plume toujours aussi agréable à lire (même si j'aurai bien fait un saut de quelques pages pour m'éviter une leçon d'histoire du baseball qui me laisse pour ainsi dire de marbre), une histoire différente, intéressante et intriguante mais au début seulement. Enfin, un début qui dure quand même bien la moitié du roman.
Je sais que vous avez tous lu du Paul Auster. Avez-vous lu celui-là ??? Qu'en avez-vous pensé ? Parce que vraiment, j'ai beau essayé d'écrire quelque chose de censé, la seule chose qui me vient reste, et restera je crois : "je ne sais pas" (mais peut-être peut-on traduire ça par un simple "bof, c'est pas son meilleur..." ???