Corps étranger, Didier van Cauwelaert
Ce roman de Didier van Cauwelaert fut pour moi une grande première ! Jusqu'à il y a quelques semaines seulement, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur, et donc, en toute logique, jamais rien lu de lui.
Ce titre fut pris entièrement au hasard.
Je crois qu'avec un titre pareil et une telle couverture, je ne serai jamais allée lire la 4è de couv'. Pourtant, après l'avoir lu, ça me tentait!
Je ne saurai comment résumer cette histoire. Une histoire d'amour, une histoire de quête et de dédoublement de personnalité. Une histoire d'écrivain.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre ce sont les détails qui existent dans ma vie. A commencer par mon nom, cité avec honneur à la page 40. Mon nom à moi ! De quelqu'un qui a existé et qui est mort et qui fait partie d'une manière un peu comliquée de ma famille...
Déjà quand je trouve, dans les romans de Beigbeder, des cures de désintox dans la ville où j'ai grandi, je redouble d'attention, alors là, je suis restée scotchée!
Ca c'était le plus gros. Mais il y avait bien sûr la Manufacture de Sèvres (devant laquelle je passais tous les matins pour aller au lycée pendant trois ans, dans laquelle le père d'une connaissance travaille...) et la nationale 118. Ah la nationale 118 que j'ai emprunté un nombre incaculable de fois !
Rien que des petits détails qu'on ne retrouve pas souvent mais qui rendent ce livre légèrement précieux pour moi car j'y trouve un peu de mon monde.
De mon vrai monde mais aussi de mon monde rêvé. Le montmartre que j'aime avec la rue Lepic complètement triturée, pavée et retournée sur elle-même, et l'avenue Junot "le champs élysées de montmartre" dixit le guide du routard des amoureux 2003!
Une mise en ambiance qui m'a plu et que j'ai retrouvé tout au long du roman même si je n'ai mis les pieds qu'une fois à Bruges dans ma vie et que je ne connais rien de la Bretagne à part Saint-Malo.
Pour le roman en soi, je dois dire que j'ai été complètement happée par ce que j'ai lu.
J'ai aimé le style, simple, de l'auteur. Simple mais fort. Surtout au début, lorsqu'on apprend l'accident, le coma et la mort de la femme que notre héros aime.
Et j'ai retrouvé au fur et à mesure des thèmes qui me plaisent : l'admiration entre une lectrice et un écrivain, l'amour naissant avec ses secrets, ses questionnements, ses doutes et ses papillonnements.
Mais aussi la quête d'identité et surtout le dédoublement de personnalité. Sur plusieurs passages, j'ai retrouvé l'esprit de la trilogie new yorkaise de P. Auster. Grâce à des détails, encore. Des boîtes aux lettres, des fenêtres qui se font face.
Jusqu'aux dix dernières pages, j'ai adoré ce bouquin!
Mais quand, dix pages avant la fin, j'ai soudain compris comment ça allait se terminer, j'ai été très déçue. Non pas de la fin elle même ni de la manière dont elle est écrite.
Mais d'habitude, je suis nulle pour comprendre ce genre de trucs. Même dans les thrillers américains qui ont tous la même recette, je ne vois jamais rien venir.
Et là, voilà, l'idée m'est venu comme un cheveu sur la soupe et quand je me suis rendue compte qu'elle se concrétisait sous mes yeux, j'ai été déçue.
Pourtant, l'idée était bonne.
Ca me gêne pour faire un verdict final! Normalement c'est plutôt l'inverse. Un bouquin me plaît à moitié mais la fin remonte la quote...
Pendant plus de 200 pages je me disais que j'allais me jeter sur l'autre titre de l'auteur que j'ai brillament déniché par hasard dans la bibliothèque de mes parents, et maintenant, je ne sais plus...
J'ai plutôt envie d'essayer le bouquin d'Ariane Fornia (vu chez Caro-Crochet)...
A voir pour la suite...
Ce titre fut pris entièrement au hasard.
Je crois qu'avec un titre pareil et une telle couverture, je ne serai jamais allée lire la 4è de couv'. Pourtant, après l'avoir lu, ça me tentait!
Je ne saurai comment résumer cette histoire. Une histoire d'amour, une histoire de quête et de dédoublement de personnalité. Une histoire d'écrivain.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre ce sont les détails qui existent dans ma vie. A commencer par mon nom, cité avec honneur à la page 40. Mon nom à moi ! De quelqu'un qui a existé et qui est mort et qui fait partie d'une manière un peu comliquée de ma famille...
Déjà quand je trouve, dans les romans de Beigbeder, des cures de désintox dans la ville où j'ai grandi, je redouble d'attention, alors là, je suis restée scotchée!
Ca c'était le plus gros. Mais il y avait bien sûr la Manufacture de Sèvres (devant laquelle je passais tous les matins pour aller au lycée pendant trois ans, dans laquelle le père d'une connaissance travaille...) et la nationale 118. Ah la nationale 118 que j'ai emprunté un nombre incaculable de fois !
Rien que des petits détails qu'on ne retrouve pas souvent mais qui rendent ce livre légèrement précieux pour moi car j'y trouve un peu de mon monde.
De mon vrai monde mais aussi de mon monde rêvé. Le montmartre que j'aime avec la rue Lepic complètement triturée, pavée et retournée sur elle-même, et l'avenue Junot "le champs élysées de montmartre" dixit le guide du routard des amoureux 2003!
Une mise en ambiance qui m'a plu et que j'ai retrouvé tout au long du roman même si je n'ai mis les pieds qu'une fois à Bruges dans ma vie et que je ne connais rien de la Bretagne à part Saint-Malo.
Pour le roman en soi, je dois dire que j'ai été complètement happée par ce que j'ai lu.
J'ai aimé le style, simple, de l'auteur. Simple mais fort. Surtout au début, lorsqu'on apprend l'accident, le coma et la mort de la femme que notre héros aime.
Et j'ai retrouvé au fur et à mesure des thèmes qui me plaisent : l'admiration entre une lectrice et un écrivain, l'amour naissant avec ses secrets, ses questionnements, ses doutes et ses papillonnements.
Mais aussi la quête d'identité et surtout le dédoublement de personnalité. Sur plusieurs passages, j'ai retrouvé l'esprit de la trilogie new yorkaise de P. Auster. Grâce à des détails, encore. Des boîtes aux lettres, des fenêtres qui se font face.
Jusqu'aux dix dernières pages, j'ai adoré ce bouquin!
Mais quand, dix pages avant la fin, j'ai soudain compris comment ça allait se terminer, j'ai été très déçue. Non pas de la fin elle même ni de la manière dont elle est écrite.
Mais d'habitude, je suis nulle pour comprendre ce genre de trucs. Même dans les thrillers américains qui ont tous la même recette, je ne vois jamais rien venir.
Et là, voilà, l'idée m'est venu comme un cheveu sur la soupe et quand je me suis rendue compte qu'elle se concrétisait sous mes yeux, j'ai été déçue.
Pourtant, l'idée était bonne.
Ca me gêne pour faire un verdict final! Normalement c'est plutôt l'inverse. Un bouquin me plaît à moitié mais la fin remonte la quote...
Pendant plus de 200 pages je me disais que j'allais me jeter sur l'autre titre de l'auteur que j'ai brillament déniché par hasard dans la bibliothèque de mes parents, et maintenant, je ne sais plus...
J'ai plutôt envie d'essayer le bouquin d'Ariane Fornia (vu chez Caro-Crochet)...
A voir pour la suite...