L'écrivain, Yasmina Khadra

A nouveau, Waow...
Décidément, ce cher Yasmina Khadra ne me déçoit pas.
Il s'agit ici de sa biographie "une enfance algérienne" comme l'annonce la 1ère de couverture. Et je dois dire que j'avais un peu peur au début de ne pas réussir à me plonger dans son univers comme je l'ai fait pour L'attentat ou Les hirondelles de Kaboul.
J'ai retrouvé la plume exceptionnelle et magique de Yasmina Khadra avec un plaisir immense et intense dès les premières pages.
Mais il m'a effectivement fallu un certain temps avant d'apprécier plus que les mots, même si je souffrais pour ces jeunes garçons enfermés dans une école militaire.
Et à partir du moment où j'ai lu "j'étais fasciné par les mots...ces assemblages de caractères morts qui, pris entre une majuscule et un point, ressuscitaient d'un coup, devenaient phrases, devenaient foules, devenait force et esprit.", je me suis retrouvée aimantée à ce livre, sans être capable de me lever pour aller boire ne serait-ce qu'un verre d'eau malgré la chaleur accablante.
Son enfance algérienne, c'est sa découverte de sa vocation d'écrivain au milieu d'une éducation militaire. Deux vies diamétralement opposées.
Et tout au long du livre, nous allons voir le petit Mohammed Moulessehoul grandir, recevoir des coups, affronter son père, et découvrir les bienfaits des mots.
Je suis tellement subjugée par L'écrivain que je ne suis pas sûre que mon billet soit à la hauteur.
Alors pour faire simple et court : j'adore, j'en redemande, je relirai Yasmina Khadra à l'infini et je ne m'en lasserais probablement jamais.