1979, Jean-Philippe Blondel
Je suis très frustrée.
Je ne sais pas quoi dire sur ce petit roman qui se lit effectivement très vite.
J'ai relu le billet de Anne qui m'avait fait envie de découvrir ce titre (et son auteur par la même occasion). J'ai cliqué sur le lien pour avoir l'avis des Cuné et Clarabel puis quelques autres sur Amazon.
Tout le monde est d'accord : tout le monde aime et l'histoire, et le style, et la plume de Blondel.
Je ne peux pas dire que je ne suis pas d'accord.
1979, tagué un soir sur un mur, en gros et en rouge avec la peinture du 7 qui coule un peu. Une date insigifiante dans le monde mais qui va rappeler à plusieurs personnages un évènement de leur vie.
Comme Anne et beaucoup de lecteurs, j'ai dû moi aussi faire beaucoup de retour en arrière pour me souvenir de qui était qui et de qui faisait quoi.
Mais je crois que si je ne l'avais pas fait, ça n'aurait rien changé à ma lecture et à mon ressenti.
En fait, je crois que ce livre me laisse de marbre.
A un moment, lorsque les différents personnages se croisent, j'ai eu un intérêt plus marqué mais ce passage là est trop court pour que j'ai vraiment pu en tirer quelque chose.
Je ne me suis absolument pas ennuyée.
La plume de J.P Blondel et facile. il y a beaucoup de longues phrases, hachées par de simples virgules qui nous facilite l'intégration dans chacun des personnages qui sont tous, à mon sens, un peu fou.
Même si le terme est mal choisi.
On va dire que j'ai certes aimé la manière d'écrire de Blondel (et donc j'irai probablement lire Accès direct à la plage ou Juke box), je trouve même l'idée de départ plutôt bonne.
Mais je n'ai absolument pas réussi à m'identifier à ces personnages, je n'ai pas réussi à comprendre quoi que ce soit ou à ressentir quoi que ce soit face à leur désarroi devant cette date.
Donc, je n'ai rien ressenti en lisant ce roman.
Et pour moi, c'est très frustrant !
