The New York Trilogy, Paul Auster
J'avais lu ce livre dans le cadre de mes cours d'anglais à la fac.
C'est ma mère qui me l'avait conseillé et à cette époque-là n'avais encore jamais lu de Paul Auster. Je me souviens, quand j'ai dit à ma prof que j'avais choisi celui-là, elle m'a demandé lequel des 3 !
J'étais super étonnée, c'est tellement court que bien sûr j'allais étudier les trois en même temps !
Surtout que je me suis rendue compte qu'on ne peut pas les comprendre les uns sans les autres.
Je devais présenter le livre à toute la classe et en dire ce que j'en pensais. Ca vous rappelle quelque chose ? ;-)
Pour tout vous dire, je n'ai aucun souvenir de ce que j'ai bien pu dire et je n'avais aucun souvenir non plus de ce qu'il pouvait bien se passer dans ces trois petites histoires...
Je me suis donc replongée dedans avec plaisir, appréciant dès les premières pages le style d'Auster, le personnage de Quinn et les rues de New York.
Dans La cité de verre, par contre, certains passages m'ont déplu. Comme lorsque Quinn va en biblliothèque chercher le livre de Stillman. J'ai lu en diagonale parce que ça m'ennuyait en me disant que peut-être c'était important pour la suite...
Il s'est averé que non.
Mais j'ai quand même bien aimé le tout, même si j'étais frustré et que j'aurai bien aimé qu'on m'explique un peu plus.
J'ai été déçue également par Fantômes (ça s'appelle Ghosts en anglais, je suppose que c'est comme ça qu'ils l'ont traduit ??)
Même si j'ai souri à la façon dont Auster joue avec les noms et les couleurs, j'ai trouvé que cette histoire ressemblait trop à la précédente.
Et bizarrement, de vieux souvenirs me sont revenus et j'ai vite anticipé la suite.
J'ai alors cru que la troisième histoire The locked room allait être la même chose et que je serais également déçue.
Et bien pas du tout!
Elle est très différente des deux autres, on retrouve les personnages des histoires précédentes de temps à autre, et même si on ne nous explique rien (comme les deux histoires précédentes) j'ai compris une fois encore, que les unes ne peuvent pas se lire sans les autres.
Evidemment, les histoires sont compréhensibles chacune prise une à une. Mais on ne peut pas comprendre ce que Auster a voulu faire sans les lire toutes ensembles.
Ce que j'aime chez lui et que j'ai redécouvert, c'est la façon dont il parle de New York, de la vie d'écrivain, la façon qu'il a de jouer avec les personnages, de s'inclure lui même dans les histoires sans être vraiment lui.
Et j'ai retrouvé ce que j'ai lu dans "dans le scriptorium"
Dans un certain sens, la trilogie new yorkaise et dans le scriptorium sont pour moi les deux romans les plus représentatifs de ce que j'aime chez Paul Auster.
Une dernière chose, j'ai d'abord été très frustrée que dans chacune des histoires, P.Auster nous laisse en suspens sans nous expliquer ce qu'il est advenu de Quinn ou de Fanshawe ou de nous expliquer pourquoi Black suivait Blue.
Mais finalement, s'il nous avait donné tous les détails, la trilogie new yorkaise aurait perdu beaucoup de sa valeur!