Livres à (re)lire
Ca y est, ma pile de livres à lire s'est épuisée (C'est faux. Il en reste encore 2 que je n'ai pas envie de lire du tout, un autre en portugais que je ne peux pas lire du tout, et un autre de psychologie que je ne suis pas sûre de lire un jour)
Et depuis que j'ai fini Hygiène de l'assassin, je n'ai pas eu le temps de déambuler dans une libraire pour dénicher les lectures merveilleuses trouvées sur chacun de vos blogs.
C'est la raison pour laquelle il est écrit "A suivre" dans l'intitulé "En ce moment, je lis".
Simplement parce qu'en ce moment, je ne lis rien!
Etrange sensation que de ne rien lire.
Je vais dans le métro avec mon ipod sur les oreilles et j'écoute vraiment la musique. Je me suis même remise à écouter les conversations des gens ! Je suis chez moi, je regarde des séries télés, j'écris, je surfe sur le net...
La sensation a quelque chose d'agréable.
Mais elle est en même temps désagréable.
Car certes, je n'ai pas encore eu le temps de dépenser mon argent dans tous ces livres que j'ai pris soin de noter en vous rendant visite régulièrement, mais j'ai tout de même une bibliothèque pleine de livres qui dorment et attendent patiemment d’être lu.
Il y a, bien sûr, un grand nombre de "classique" déjà lu et depuis longtemps oubliés mais que je sais avoir beaucoup aimé et apprécié.
Et puis il y a tous ces livres que j'ai un jour choisi dans une libraire, livres que j'ai ouverts et vite refermés pour les oublier tout aussi vite. Tous ces livres dont je ne cesse de lire la quatrième de couverture sans pour autant pouvoir me décider à aller plus loin.
J'ai le choix, ici, chez moi, sur les étagères de ma bibliothèque.
J'ai Le Rouge et le Noir de Stendhal. De lui, je me souviens du nom du héros, "Julien Sorel". Et je me souviens l'avoir lu adolescente (comme tous ceux qui vont suivre), en vacances avec mes parents dans le sud de la France.
Juste à côté de lui repose Jane Eyre de Charlotte Brontë, que j'ai tendance à confondre avec Anna Karenine de Tolstoi que j'ai lu en une soirée dans ma chambre d'adolescente, mais que, étrangement, je n'ai pas emporté avec moi lorsque j'ai déménagé.
Un étage en dessous, se trouve fièrement Les Châtiments et Les Misérables de Victor Hugo. Je ne compte pas relire le premier car je l'ai suffisamment étudié pour mon bac français il y a quelques années. Mais les trois tomes du roman magnifique que je me souviens avoir lu au bord d'une piscine à Sarlat me demande souvent de le re-découvrir.
Juste derrière, Oliver Twist de Charles Dickens attend lui aussi que je me replonge dans ses aventures de petit garçon. Celui là, je l'ai lu au bord de la même piscine, l'été d'avant ou l'été d'après, je ne me souviens plus très bien. Mais je l'avais lu en VO car même adolescente j'étais déjà très fidèle à la langue de shakespeare, et bien que déjà "fluent in english", j'ai eu du mal à tout comprendre.
Pour continuer avec les anglais, je sais qu'il se cache quelque part les récits d'Edgar Allan Poe, offert il y longtemps par ma mère qui me disait que c'était un grand classique anglais et que je ne devais pas passer à côté.
J'ai essayé.
Et je dois essayer à nouveau.
Bloquant le passage à quelques bouquins dont je ne connais plus l'histoire, l'auteur et le titre, se trouve la collection complète des Harry Potter. Ils sont imposants car ce n'est pas l'édition de poche.
Je les ai tous lus, je les ai tous dévorés. Je compte bien aller me rassasier au cinéma même si je trouve les livres bien meilleurs que les films.
Mais j'ai tout oublié, à part le nom des personnages (originaux bien sûr!). Il se passe tellement de choses dans cette école de sorcellerie que j'ai tout avalé sans vraiment prendre le temps de digérer.
Et comme un film sort bientôt, j'ai envie de me replonger dans la magie de J.K Rowlings.
Et puis il y a les livres que j'ai laissés dans ma chambre, sur ma table de chevet, prêts à être lus une fois la pile de livres à lire finie...
Belle du seigneur, édition de la pleiade, offerte par celle que je considérais ma 3è grand-mère et à qui je dois tout car c'est elle qui m'a fait découvrir Anne Frank.
Celui-là, je ne l'ai jamais lu. Le papier est si fin que j'ai peur de le casser dès que je tourne une page. Et bien que j'ai beaucoup aimé Le livre de ma mère, je n'arrive toujours pas à me décider à entamer ce roman pour lequel Albert Cohen est le plus connu.
Il y a aussi L'écume des jours.
Ce petit roman de Boris Vian me laisse perplexe. Je l’ai dévoré adolescente. Je l’ai ouvert à nouveau il y a quelques mois. J’ai dévoré également mais j’ai dû m’arrêter car le métro arrivait à destination.
Je n'ai pu ouvrir cette merveille de surréalisme que quelques jours après. Et toute la magie s'était envolée. J'en avais marre, je n'aimais plus du tout ce que j'avais adoré trois jours auparavant.
Sensation très étrange.
J’attends alors depuis le bon moment pour m’y essayer à nouveau.
Et enfin, "last but not least" la mère de Pearl Buck.
Voilà encore un roman conseillé par ma 3è grand mère. Voilà encore un roman lu quand j'étais adolescente. Voilà encore un roman dévoré et grandement apprécié. Voilà encore un roman oublié.
Voilà encore un roman que je me dois de relire, ne serait-ce que pour savoir pourquoi je l’avais tant aimé à l’époque. Et voilà encore un roman dont je ne cesse de lire la 4ème de couverture sans jamais aller plus loin.
Et avec tous ces livres à re-lire, avec ce choix déjà bien grand de classique à portée de main, pourquoi je n'arrive pas à me décider ?
J'ai plutôt envie de lire Elle s'appelait Sarah, le magasin des suicides, Le livre de Joe, Il faut qu'on parle de Kevin et autres trésors de lectures...
Alors, lesquels choisir ?
Et depuis que j'ai fini Hygiène de l'assassin, je n'ai pas eu le temps de déambuler dans une libraire pour dénicher les lectures merveilleuses trouvées sur chacun de vos blogs.
C'est la raison pour laquelle il est écrit "A suivre" dans l'intitulé "En ce moment, je lis".
Simplement parce qu'en ce moment, je ne lis rien!
Etrange sensation que de ne rien lire.
Je vais dans le métro avec mon ipod sur les oreilles et j'écoute vraiment la musique. Je me suis même remise à écouter les conversations des gens ! Je suis chez moi, je regarde des séries télés, j'écris, je surfe sur le net...
La sensation a quelque chose d'agréable.
Mais elle est en même temps désagréable.
Car certes, je n'ai pas encore eu le temps de dépenser mon argent dans tous ces livres que j'ai pris soin de noter en vous rendant visite régulièrement, mais j'ai tout de même une bibliothèque pleine de livres qui dorment et attendent patiemment d’être lu.
Il y a, bien sûr, un grand nombre de "classique" déjà lu et depuis longtemps oubliés mais que je sais avoir beaucoup aimé et apprécié.
Et puis il y a tous ces livres que j'ai un jour choisi dans une libraire, livres que j'ai ouverts et vite refermés pour les oublier tout aussi vite. Tous ces livres dont je ne cesse de lire la quatrième de couverture sans pour autant pouvoir me décider à aller plus loin.
J'ai le choix, ici, chez moi, sur les étagères de ma bibliothèque.
J'ai Le Rouge et le Noir de Stendhal. De lui, je me souviens du nom du héros, "Julien Sorel". Et je me souviens l'avoir lu adolescente (comme tous ceux qui vont suivre), en vacances avec mes parents dans le sud de la France.
Juste à côté de lui repose Jane Eyre de Charlotte Brontë, que j'ai tendance à confondre avec Anna Karenine de Tolstoi que j'ai lu en une soirée dans ma chambre d'adolescente, mais que, étrangement, je n'ai pas emporté avec moi lorsque j'ai déménagé.
Un étage en dessous, se trouve fièrement Les Châtiments et Les Misérables de Victor Hugo. Je ne compte pas relire le premier car je l'ai suffisamment étudié pour mon bac français il y a quelques années. Mais les trois tomes du roman magnifique que je me souviens avoir lu au bord d'une piscine à Sarlat me demande souvent de le re-découvrir.
Juste derrière, Oliver Twist de Charles Dickens attend lui aussi que je me replonge dans ses aventures de petit garçon. Celui là, je l'ai lu au bord de la même piscine, l'été d'avant ou l'été d'après, je ne me souviens plus très bien. Mais je l'avais lu en VO car même adolescente j'étais déjà très fidèle à la langue de shakespeare, et bien que déjà "fluent in english", j'ai eu du mal à tout comprendre.
Pour continuer avec les anglais, je sais qu'il se cache quelque part les récits d'Edgar Allan Poe, offert il y longtemps par ma mère qui me disait que c'était un grand classique anglais et que je ne devais pas passer à côté.
J'ai essayé.
Et je dois essayer à nouveau.
Bloquant le passage à quelques bouquins dont je ne connais plus l'histoire, l'auteur et le titre, se trouve la collection complète des Harry Potter. Ils sont imposants car ce n'est pas l'édition de poche.
Je les ai tous lus, je les ai tous dévorés. Je compte bien aller me rassasier au cinéma même si je trouve les livres bien meilleurs que les films.
Mais j'ai tout oublié, à part le nom des personnages (originaux bien sûr!). Il se passe tellement de choses dans cette école de sorcellerie que j'ai tout avalé sans vraiment prendre le temps de digérer.
Et comme un film sort bientôt, j'ai envie de me replonger dans la magie de J.K Rowlings.
Et puis il y a les livres que j'ai laissés dans ma chambre, sur ma table de chevet, prêts à être lus une fois la pile de livres à lire finie...
Belle du seigneur, édition de la pleiade, offerte par celle que je considérais ma 3è grand-mère et à qui je dois tout car c'est elle qui m'a fait découvrir Anne Frank.
Celui-là, je ne l'ai jamais lu. Le papier est si fin que j'ai peur de le casser dès que je tourne une page. Et bien que j'ai beaucoup aimé Le livre de ma mère, je n'arrive toujours pas à me décider à entamer ce roman pour lequel Albert Cohen est le plus connu.
Il y a aussi L'écume des jours.
Ce petit roman de Boris Vian me laisse perplexe. Je l’ai dévoré adolescente. Je l’ai ouvert à nouveau il y a quelques mois. J’ai dévoré également mais j’ai dû m’arrêter car le métro arrivait à destination.
Je n'ai pu ouvrir cette merveille de surréalisme que quelques jours après. Et toute la magie s'était envolée. J'en avais marre, je n'aimais plus du tout ce que j'avais adoré trois jours auparavant.
Sensation très étrange.
J’attends alors depuis le bon moment pour m’y essayer à nouveau.
Et enfin, "last but not least" la mère de Pearl Buck.
Voilà encore un roman conseillé par ma 3è grand mère. Voilà encore un roman lu quand j'étais adolescente. Voilà encore un roman dévoré et grandement apprécié. Voilà encore un roman oublié.
Voilà encore un roman que je me dois de relire, ne serait-ce que pour savoir pourquoi je l’avais tant aimé à l’époque. Et voilà encore un roman dont je ne cesse de lire la 4ème de couverture sans jamais aller plus loin.
Et avec tous ces livres à re-lire, avec ce choix déjà bien grand de classique à portée de main, pourquoi je n'arrive pas à me décider ?
J'ai plutôt envie de lire Elle s'appelait Sarah, le magasin des suicides, Le livre de Joe, Il faut qu'on parle de Kevin et autres trésors de lectures...
Alors, lesquels choisir ?