Le Vampire Lestat, de Anne Rice
THE VAMPIRE LESTAT...
Je viens tout juste de le terminer. Et je ne sais pas par où commencer tellement il y a de choses à dire...
Alors je vais commencer par le commencement :
Je l'ai lu en VO et j'ai pris un plaisir immense dans les premières pages à retrouver ce langage de l'angleterre du 19è siècle.
Lire dans cette langue c'est un peu une sorte d'extase pour moi... D'ailleurs j'avais lu Dracula de Bram Stroke en VO et quel bonheur!!
Par contre j'ai eu beaucoup de mal à commencer... Le début est très long, très lent, et à une ou deux reprises j'ai eu envie d'abandonner.
Mais parait-il que c'est le meilleur d'Anne Rice, parait-il que c'est une merveille et parait-il qu'une fois qu'on a lu les 100 premières pages on ne peut plus s'en passer.
Et ça s'est avéré vrai.
J'ai lu et lu et lu et lu. Sans jamais arriver jusqu'à la fin. Et en tant normal, j'adore ça! Mais là, ça m'a épuisée. Vraiment. Peut-être est-ce la chaleur ambiante mais dès que je l'ouvrais, au bout de 10 pages j'avais envie de dormir. Je sentais ma tête pleine et mon corps complètement vide... Comme si Lestat avait réellement bu tout mon sang!
And Lestat did suck all the blood out of me during 545 pages...
On m'a dit autour de moi pendant que je le lisais : "c'est violent", "c'est effrayant", "ça donne des frissons".
Moi je n'ai rien senti de tout ça.
Pas de violence, pas de peur, pas d'horreur. Des vampires, oui. Mais j'ai surtout senti une grande question : à quoi sert la vie ?
J'ai surtout eu l'impression de lire et de réfléchir à l'immortalité, au bien, au mal, à la vie, à la mort, à l'amour. A toutes ces grandes questions que nous nous sommes tous toujours posées.
Et Anne Rice les pose de manière très belle je trouve. Pour moi, ce livre de vampire, c'est un traité philosophique avec des éléments de contes de fées et de légendes lointaines.
Et je trouve ça génial.
Mais c'est épuisant. Et j'en avais marre de lire tout le temps. Sauf que je ne pouvais m'empêcher de lire tout le temps!
Etrange sensation...
Jusqu'à ce que j'arrive à l'explication de la naissance même des vampires qui se passe en Egypte avec des noms qui de pharaons...
Et ça, j'adore. On pourrait me raconter n'importe quoi sur l'existence de la Terre, des extraterrestres, des Dieux, des démons... Si tout commence en Egypte avec son Nil, ses hiéroglyphes, son désert, son sable et son soleil alors je vous crois et je vous écoute et je vous lis avec admiration.
Alors là, j'étais aux anges. Et là, oui, ce bouquin est magnifique, génial, bien écrit. Alors là oui c'est impressionant de la part de l'auteur de nous décrire si bien des villes aussi différentes que Paris au 18è siècle, Alexandrie il y a 1800 ans et San Fransisco en 1984!
Là, oui, Anne Rice a énormément de talent.
Mais après, j'ai tourné les pages, je voulais savoir la fin sans vraiment que ça m'importe en réalité. C'était comme une force (vampirique peut etre ? ;-)) qui m'obligeait à tourner les pages sans que je n'y prenne la moindre saveur.
Pas après avoir lu cette partie là en tout cas.
Et j'ai fini par arriver jusqu'à la fin, non sans peine.
Et j'était très contente d'en avoir terminé.
Normalement, si un livre est bon, je ne suis pas contente de l'avoir terminé. Je veux y retourner, le relire, vivre à nouveau avec les personnages, m'imprégner encore de la plume de l'auteur et de ce monde qui m'a fait voyager un certain temps.
Mais normalement, si un livre est mauvais, je n'y mets pas toute mon énergie pour le lire du début à la fin avec le plus d'attention possible.
Alors je vais commencer par le commencement :
Je l'ai lu en VO et j'ai pris un plaisir immense dans les premières pages à retrouver ce langage de l'angleterre du 19è siècle.
Lire dans cette langue c'est un peu une sorte d'extase pour moi... D'ailleurs j'avais lu Dracula de Bram Stroke en VO et quel bonheur!!
Par contre j'ai eu beaucoup de mal à commencer... Le début est très long, très lent, et à une ou deux reprises j'ai eu envie d'abandonner.
Mais parait-il que c'est le meilleur d'Anne Rice, parait-il que c'est une merveille et parait-il qu'une fois qu'on a lu les 100 premières pages on ne peut plus s'en passer.
Et ça s'est avéré vrai.
J'ai lu et lu et lu et lu. Sans jamais arriver jusqu'à la fin. Et en tant normal, j'adore ça! Mais là, ça m'a épuisée. Vraiment. Peut-être est-ce la chaleur ambiante mais dès que je l'ouvrais, au bout de 10 pages j'avais envie de dormir. Je sentais ma tête pleine et mon corps complètement vide... Comme si Lestat avait réellement bu tout mon sang!
And Lestat did suck all the blood out of me during 545 pages...
On m'a dit autour de moi pendant que je le lisais : "c'est violent", "c'est effrayant", "ça donne des frissons".
Moi je n'ai rien senti de tout ça.
Pas de violence, pas de peur, pas d'horreur. Des vampires, oui. Mais j'ai surtout senti une grande question : à quoi sert la vie ?
J'ai surtout eu l'impression de lire et de réfléchir à l'immortalité, au bien, au mal, à la vie, à la mort, à l'amour. A toutes ces grandes questions que nous nous sommes tous toujours posées.
Et Anne Rice les pose de manière très belle je trouve. Pour moi, ce livre de vampire, c'est un traité philosophique avec des éléments de contes de fées et de légendes lointaines.
Et je trouve ça génial.
Mais c'est épuisant. Et j'en avais marre de lire tout le temps. Sauf que je ne pouvais m'empêcher de lire tout le temps!
Etrange sensation...
Jusqu'à ce que j'arrive à l'explication de la naissance même des vampires qui se passe en Egypte avec des noms qui de pharaons...
Et ça, j'adore. On pourrait me raconter n'importe quoi sur l'existence de la Terre, des extraterrestres, des Dieux, des démons... Si tout commence en Egypte avec son Nil, ses hiéroglyphes, son désert, son sable et son soleil alors je vous crois et je vous écoute et je vous lis avec admiration.
Alors là, j'étais aux anges. Et là, oui, ce bouquin est magnifique, génial, bien écrit. Alors là oui c'est impressionant de la part de l'auteur de nous décrire si bien des villes aussi différentes que Paris au 18è siècle, Alexandrie il y a 1800 ans et San Fransisco en 1984!
Là, oui, Anne Rice a énormément de talent.
Mais après, j'ai tourné les pages, je voulais savoir la fin sans vraiment que ça m'importe en réalité. C'était comme une force (vampirique peut etre ? ;-)) qui m'obligeait à tourner les pages sans que je n'y prenne la moindre saveur.
Pas après avoir lu cette partie là en tout cas.
Et j'ai fini par arriver jusqu'à la fin, non sans peine.
Et j'était très contente d'en avoir terminé.
Normalement, si un livre est bon, je ne suis pas contente de l'avoir terminé. Je veux y retourner, le relire, vivre à nouveau avec les personnages, m'imprégner encore de la plume de l'auteur et de ce monde qui m'a fait voyager un certain temps.
Mais normalement, si un livre est mauvais, je n'y mets pas toute mon énergie pour le lire du début à la fin avec le plus d'attention possible.