L'envie d'écrire
Cela fait environ 2 semaines que j'ai commencé ce blog, et je suis avide de lecture depuis que je l'ai commencé.
C'est surtout car un bon bouquin me donne toujours envie d'en lire encore plus!
Mais plus je lis, et moins j'écris.
Et j'avais juste envie d'écrire, pour le simple plaisir d'écrire.
Voilà donc ce que j'ai pondu, rapidement :
J’ai envie d’écrire, pour le simple plaisir d’écrire.
Et c’est dans ces moments-là que je me rends compte que ma plume n’est que le simple reflet de mon cœur.
Je suis amoureuse et malheureuse, les histoires d’amour fusent sous ma plume.
Je suis énervée, les récits viennent à moi tout seul.
Je suis triste, je fais couler de l’encre et non des larmes.
Mais si je suis amoureuse et heureuse, si je me sens bien, si le printemps naissant nous offre un soleil éclatant et un magnifique ciel bleu, si les fleurs sont roses, blanches et jaunes, que la musique chante, que les jeunes filles dansent, que les beaux garçons me sourient dans la rue, alors ma plume n’a plus rien à dire.
Et pourtant, j’ai envie d’écrire.
L’envie d’écrire coule à flot en moi mais il n’y a pas assez d’encre pour satisfaire cette envie.
C’est pire qu’une page blanche.
Parce qu’une page blanche peut toujours être noircie, même des pires âneries.
Alors que si je n’ai pas d’encre à verser, la page restera forcément blanche.
Et je regarde par la fenêtre, j’écoute la musique entraînante qui vient d’un appartement au loin, ou peut-être d’un jardin où des amoureux se tiennent la main.
Et je n’ai toujours rien à dire.
Aucune inspiration.
Aucun personnage à inventer.
Aucune histoire à raconter.
Aucun monde à créer.
Rien, c’est le vide total.
J’aperçois, dans ce vide, flotter quelque chose et je devine alors que c’est moi.
Moi, qui, heureuse de vivre, devient triste de ne rien avoir à écrire.
Alors, les mots commencent à sortir de leur cachette, timidement, doucement, comme s’ils avaient peur de m’effrayer.
Et au fur et à mesure qu’ils arrivent, je les accueille chaleureusement, je les invite à continuer, sans cesse, à ne mettre que des virgules. A toujours installer une majuscule après un point, pour ne jamais attendre le point final.
Parce qu’un point final c’est l’aboutissement. C’est la preuve que tout a pris forme, que l’inspiration a suivi son cours. Que les personnages ont chacun leurs traits de caractère bien définis. Que l’histoire a eu un début, un milieu, et une fin. Que le monde imaginaire est bel et bien créé, enfermé dans 300 et quelques pages de ce qui deviendra bientôt un livre dont on pourra sentir l’odeur du papier fraîchement imprimé.
Mais un point final, c’est la fin. La mort d’un livre, la mort de l’inspiration du moment, la mort des personnages qui vivront à jamais, mais qui vivront seulement pour vivre et revivre ce qu’on vient de leur faire vivre. C’est la fin de l’histoire. C’est la fin du monde.
Et alors, pour se sentir bien, il faudra recommencer.
S’inspirer à nouveau. Inventer d’autres personnages, à son image, à l’image de celui ou celle qu’on a voulu être, inventer notre héros à l’image de la personne qu’on admire le plus, et inventer notre « bad guy » à l’image de notre pire ennemi.
Raconter une autre histoire à ses enfants qui grandissent et qui ne veulent plus de princesse et de chevalier.
Créer un nouveau monde magique, un monde fantastique, un monde imaginaire, un monde réel, un monde passé, un monde futur.
Un monde à soi.
Et sans cesse, ne jamais s’arrêter. Toujours écrire. Cracher des mots. Verser de l’encre. Et vivre heureux.
C'est surtout car un bon bouquin me donne toujours envie d'en lire encore plus!
Mais plus je lis, et moins j'écris.
Et j'avais juste envie d'écrire, pour le simple plaisir d'écrire.
Voilà donc ce que j'ai pondu, rapidement :
J’ai envie d’écrire, pour le simple plaisir d’écrire.
Et c’est dans ces moments-là que je me rends compte que ma plume n’est que le simple reflet de mon cœur.
Je suis amoureuse et malheureuse, les histoires d’amour fusent sous ma plume.
Je suis énervée, les récits viennent à moi tout seul.
Je suis triste, je fais couler de l’encre et non des larmes.
Mais si je suis amoureuse et heureuse, si je me sens bien, si le printemps naissant nous offre un soleil éclatant et un magnifique ciel bleu, si les fleurs sont roses, blanches et jaunes, que la musique chante, que les jeunes filles dansent, que les beaux garçons me sourient dans la rue, alors ma plume n’a plus rien à dire.
Et pourtant, j’ai envie d’écrire.
L’envie d’écrire coule à flot en moi mais il n’y a pas assez d’encre pour satisfaire cette envie.
C’est pire qu’une page blanche.
Parce qu’une page blanche peut toujours être noircie, même des pires âneries.
Alors que si je n’ai pas d’encre à verser, la page restera forcément blanche.
Et je regarde par la fenêtre, j’écoute la musique entraînante qui vient d’un appartement au loin, ou peut-être d’un jardin où des amoureux se tiennent la main.
Et je n’ai toujours rien à dire.
Aucune inspiration.
Aucun personnage à inventer.
Aucune histoire à raconter.
Aucun monde à créer.
Rien, c’est le vide total.
J’aperçois, dans ce vide, flotter quelque chose et je devine alors que c’est moi.
Moi, qui, heureuse de vivre, devient triste de ne rien avoir à écrire.
Alors, les mots commencent à sortir de leur cachette, timidement, doucement, comme s’ils avaient peur de m’effrayer.
Et au fur et à mesure qu’ils arrivent, je les accueille chaleureusement, je les invite à continuer, sans cesse, à ne mettre que des virgules. A toujours installer une majuscule après un point, pour ne jamais attendre le point final.
Parce qu’un point final c’est l’aboutissement. C’est la preuve que tout a pris forme, que l’inspiration a suivi son cours. Que les personnages ont chacun leurs traits de caractère bien définis. Que l’histoire a eu un début, un milieu, et une fin. Que le monde imaginaire est bel et bien créé, enfermé dans 300 et quelques pages de ce qui deviendra bientôt un livre dont on pourra sentir l’odeur du papier fraîchement imprimé.
Mais un point final, c’est la fin. La mort d’un livre, la mort de l’inspiration du moment, la mort des personnages qui vivront à jamais, mais qui vivront seulement pour vivre et revivre ce qu’on vient de leur faire vivre. C’est la fin de l’histoire. C’est la fin du monde.
Et alors, pour se sentir bien, il faudra recommencer.
S’inspirer à nouveau. Inventer d’autres personnages, à son image, à l’image de celui ou celle qu’on a voulu être, inventer notre héros à l’image de la personne qu’on admire le plus, et inventer notre « bad guy » à l’image de notre pire ennemi.
Raconter une autre histoire à ses enfants qui grandissent et qui ne veulent plus de princesse et de chevalier.
Créer un nouveau monde magique, un monde fantastique, un monde imaginaire, un monde réel, un monde passé, un monde futur.
Un monde à soi.
Et sans cesse, ne jamais s’arrêter. Toujours écrire. Cracher des mots. Verser de l’encre. Et vivre heureux.